Le territoire des Hauts-de-Seine jusqu'en 1964
Le futur département des Hauts-de-Seine connaît tout au long du XIXe siècle plusieurs modifications administratives qui modèlent peu à peu son aspect actuel.
Durant toute cette période, les changements notoires affectent principalement la partie du territoire rattachée au département de la Seine. Parmi les modifications intervenues, il convient notamment de signaler :
- La loi du 16 juin 1859 qui rattache à la ville de Paris des portions plus ou moins importantes distraites des communes de Clichy, Issy, Montrouge, Neuilly et Vanves.
- La suppression des sous-préfectures de Sceaux et de Saint-Denis le 2 avril 1880 contribue à augmenter la distance entre l’autorité départementale et les citoyens du département de la Seine. Cette situation entraîne à la fois une sous-administration et une hypertrophie de la Préfecture de la Seine.
- La création de trois nouvelles communes : Levallois-Perret (1866), Malakoff (1883) et Bois-Colombes (1896).
- La loi du 13 avril 1893 qui augmente le nombre des cantons. Dans l’arrondissement de Saint-Denis, sept cantons sont créés en remplacement de ceux de Courbevoie et de Neuilly et dans l’arrondissement de Sceaux, le canton de Vanves s’ajoute à celui de Sceaux.
- En 1908, création du canton de Colombes qui comprend cette commune et celle de Bois-Colombes ainsi que la commune de La Garenne-Colombes érigée en 1910.
- En 1929, une portion du territoire est distraite de Gennevilliers afin de créer la commune de Villeneuve-la-Garenne.
Enfin, le 28 janvier 1964, une ultime disposition réglementaire se rapporte à la partie du territoire rattachée au département de la Seine-et-Oise. En remplacement de l’ancien canton de Sèvres, sont créés trois nouveaux cantons (Sèvres, Meudon et Saint-Cloud) et la commune de Rueil-Malmaison est érigée en chef-lieu de canton.