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Enfin, c’est la période où l’on voit apparaître une
démarche volontariste duDépartement desHauts-de-
Seine, créé en 1964, dont les présidents Jacques Baumel
et Charles Pasqua prennent les premièresmesures en
faveur des arts et de la culture, prémices d’une politique
culturelle. Ainsi sontmis enplace, dans le domaine du
théâtre, des critères de subvention de fonctionnement
favorisant le théâtre professionnel, une proposition de
règles de participation financière dans les CAC et la
création originale d’un poste de conseiller culturel
chargé du théâtre, de l’animation culturelle et des arts
plastiquesdontlepremier titulaire futJean-MarieHordé,
l’actuel directeur duThéâtre de laBastille.
Le tournant des années 80 avec l’Année duPatrimoine,
le doublement du budget de la Culture et la décentra-
lisation modifient profondément le paysage culturel.
Et si le rôle de l’État se renforce, les différents niveaux
de collectivités, et tout particulièrement les Départe-
ments, s’approprient la culture comme enjeu important
de leurs politiques publiques.
Dans les Hauts-de-Seine, ces années sont marquées
par l’arrivée de Patrice Chéreau à la tête de la nouvelle
structure résultat de la fusion de la MC et du CDN
Théâtre des Amandiers, par de nouvelles directions
avec Pierre Ascaride à Malakoff, Gérard Savoisien à
Antony, Serge Noyelle à Châtillon où sa compagnie
« Atelier Théâtre Images » se produisait depuis plu-
sieurs années, Jean-ClaudeDerryàRueil-Malmaison…
Mais ceci est une autre histoire !
n
© Agnes VARDA Agence Enguerand
© Pascal Gely Agence Bernand
Jean Vilar (au centre)
et les acteurs de
Mère
courage
de Bertolt
Brecht. Théâtre de
Suresnes, janvier CJFC.
« Dès la création du ministère de la
Culture en 1424, André Malraux,
résidant alors à Boulogne, choisit
de privilégier le théâtre. »
Bernard Sobel (au
centre) pendant les
répétitions d
'Un
Homme est un homme
de Bertolt Brecht, le
CI juin DBBE au
théâtre de
Gennevilliers.