maison de
chateaubriand
Romantisme
© Studio Sebert
Portrait d’un homme âgé
avec son chien, 1836.
Jean-Baptiste Mutin
(1789-1855).
Huile sur toile, 65 x 54 cm.
François-René et de Céleste de Chateaubriand ! J’étais
émerveillé par cette harmonie, cette osmose entre le lieu
et les tableaux, que j’ai perçue instantanément.
Dans cet écrin féerique qu’est le domaine de la Vallée-
aux-Loups, l’exposition consacrée aux portraits de l’époque
romantique estunmagnifique hommage aux auteurs de
ces tableaux. Ces peintres méritent amplement d’être
redécouverts. Quant à leursmodèles, je suis certain qu’ils
apprécient hautement l’accueil qui leur est réservé et la
présence de tous ces regards d’un autre siècle qui croisent
les leurs !
Ce constat débouche sur une question quime préoccupe
fortement : l’avenir de cet ensemble de tableaux. Je
voudrais absolument éviter la dispersion de ces œuvres.
Je serais comblé si ces portraits qui témoignent de l’un
des sommets de notre civilisation étaient un jour
accueillis définitivement dans différents musées d’Île-
de-France et de province. Ce sera là l’une demes priorités
car, dans un monde désorienté, qui perd ses repères, la
transmission est une tâche essentielle qui incombe à
chacun de nous.
n
Propos recueillis par Isabelle Jolly-Gojon
Pour tous renseignements sur l’exposition :
vallee-culture.hauts-de-seine.net
« Je serais comblé si ces
portraits étaient un jour
accueillis définitivement dans
différents musées français. »
De gauche à droite :
Portrait d’une princesse de
Bragance, 1832.
Gillot Saint-Èvre (1791-1858).
Huile sur toile, 65,5 x 50,5 cm.
Portrait d’une petite fille de la
famille de Sainte-Aldegonde,
avec son chien, vers 1840.
Franz Xaver Winterhalter
(1806 –1873) (attribué à).
Huile sur toile, 46 x 35,4 cm.
Portrait de Mademoiselle C. de
Saint-Amand, 1838.
Claude-Marie Dubufe (1790 –1864).
Huile sur toile, 85 x 65 cm.
De gauche à droite :
Pauline de Castelbajac à l’âge de sept
ans dans une bibliothèque, 1832.
Clotilde Gérard-Juillerat
(1806-1904 ou 1905).
Huile sur toile, 55,5 x 46 cm.
Madame Grandidier, née Angèle
Delalevée, petite-fille de
Pierre Sauvage, 1832.
Cuny Dieudonné Pierre (1806-1838).
Huile sur toile, 40,5 x 33 cm.
Portrait d’homme (membre de
la famille de Courtivron)
sur fond de paysage.
Léon Cogniet (1794-1880).
Huile sur toile, 73 x 54 cm.
De gauche à droite :
Louise de Courtemanche.
Autoportrait, 1823.
Huile sur toile, 40,5 x 33 cm.
La sœur de Madame Émile Aristide
Godard-Desmarest, dans le parc du
château de Baccarat, 1834.
Édouard Pingret (1788-1875).
Huile sur toile, 40,5 x 32,5 cm.
Petite fille en robe blanche
nourrissant un oiseau, vers 1820.
Carl Friedrich Demiany
(1768 –1823).
Huile sur toile, 27 x 23 cm.
