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Res publica
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150925
Paris Métropole - Bilan de la concertation VF
Ils s’inquiètent du risque de concentration/centralisation des pouvoirs :
Eviter les concentrations des pouvoirs / Pouvoir centralisé. / Entre soi à quelques-uns. /
Eviter la concentration du pouvoir aux mains de quelques
personnes. Gérer les problèmes métropolitains : oui, mais que la Métropole ne s'accapare pas toutes les compétences.
/ Eviter l'uniformisation -
Trop de centralisation / Eviter une recentralisation excessive / Pas de centralisme malgré la décentralisation. / Pas d'uniformité. Ne pas bloquer les
créations au sein d'une commune, d'un territoire
./
Eviter aux petites communes de perdre de la représentativité / Favoriser les petites communes / Eviter
que les plus gros contributeurs soient les décideurs.
La question se pose particulièrement sur les questions d’urbanisme et d’aménagement.
Il s’agit là d’une question très sensible où se
confrontent trois points de vue qui reflètent souvent le paradoxe entre la forme et le fond. Sur le fond (nous le verrons dans le chapitre consacré
aux «missions » de la future MGP et plus précisément dans les chapitres thématique), les contributeurs réclament de façon majoritaire un plus
grand équilibre du développement dans la Métropole. Ils expriment un point de vue critique sur la situation actuelle et nombreux sont ceux qui
considèrent que pour permettre un meilleur équilibre en matière de logement, ou d’activités économiques il est nécessaire de penser ce
développement à l’échelle métropolitaine. Sur la forme, les contributeurs, demandent majoritairement que les maires restent à la maneuvre sur
les questions d’aménagement, même si une minorité forte réclame un partage de cette compétence voire un transfert complet à l’échelle
métropolitaine. Nous verrons plus loin que ce paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Ainsi on pourrait résumer l’attitude des contributeurs de la
façon suivante :
« nous avons compris qu’il fallait construire, qu’il fallait rééquilibrer, nous l’acceptons sans enthousiasme, mais nous
demandons que cela soit fait de façon qualitative et avec nous ».
De façon graduelle on note donc trois points de vue :
Une majorité de contributions demande que l’urbanisme et l’aménagement demeurent une prérogative des communes
:
La perte de
pouvoir des maires sur des sujets sensibles comme le logement et l'urbanisme (une question démocratique)./ Eviter la perte de la compétence des
communes sur l'urbanisme. / Perte de compétences des communes dans des domaines du quotidien (réfection d'une rue…). / Eviter la transformation du
maire en maire d'arrondissement, en vidant son rôle de la substance principale qu'est l'aménagement. / Conserver la maitrise de l'urbanisme (POS etc
...)
Une part importante des contributeurs envisagent une intervention de la MGP tout en conservant aux communes un pouvoir
majeur
:
Qu'elle ne fasse pas disparaître les compétences locales en matière d'aménagement ou à défaut qu'elle prévoit un accord explicite des
municipalité et quartiers concernés. / En matière d'aménagement : un avis, mais pas conforme pour laisser la ville arbitrer.
Une minorité significative de contributeurs, a contrario, estiment que la MGP doit avoir un rôle très important en matière
d’aménagement pour permettre une plus grande efficacité et une meilleure répartition territoriale :
Transferer les compétence
d'urbanisme des maires à la Métropole du Grand Paris (les politiques d'urbanisation doivent s'exercer au niveau de la vaste zone urbaine) / Une gestion
commune des grands aménagements ; / Un schéma directeur plus contraignant.