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Res publica
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150925
Paris Métropole - Bilan de la concertation VF
compétence première est sociale apporterait de fait
une bien meilleure solidarité au sein de la Métropole
. Les dépenses liées au versement du
RSA seraient mutualisées et dégageraient des marges de manœuvre en termes d'investissement à ceux qui n'en ont plus.
Ils s’inquiètent également assez fréquemment
d’un trop grand pouvoir confié aux fonctionnaires
au détriment du fonctionnement
démocratique et des coûts engendrés, et n’hésitent pas à évoquer le risque « d’usine à gaz » ou « d’opacité » d’une organisation qui serait
déconnectée du terrain.
Eviter la mégastructure technocratique / Crainte d’une armée bureaucratique – risque de lenteur administrative assurée / Interdire toute structure
technocratique qui ne compliquera que les avancées éventuelles / Ne pas créer de monstre technocratique / Pas de bureaucratie / Une technocratie
centralisée qui déciderait de tout contre les intérêts locaux / Le recrutement pléthorique d’agents / Rajouter une technostructure inutile qui nous coôtera
sans servir / Eviter un rôle stratégique déconnecté des réalités des terrains et des fonctions opérationelles. Une institution opaque./ La structure ne
s'impose pas. Eloignement. Abstraction.
2.4.4. Malgré les inquiétudes évoquées sur son organisation un quart des contributeurs plaide pour une MGP ambitieuse
En contrepoint avec les contributions qui expriment de la méfiance par rapport à la construction de la MGP de nombreuses
contributions affichent un discours plus volontariste sur la MGP.
Elles font état de la nécessité d’une cohérence d’ensemble, et même d’un
transfert des pouvoirs locaux notamment en matière d’aménagement. Pour eux, le risque est que la MGP ne soit qu’une coquille vide et que
« les querelles de clochers » ne paralysent les initiatives collectives.
Un nombre important de contributeurs exprime clairement le souhait que des sujets soient traités à l’échelle métropolitaine, ou que la stratégie
soit définie à l’échelle globale avant d’être appliquée à l’échelle locale. Ils attendent que la MGP puisse permettre de
traiter de façon plus
efficace des sujets qui dépassent les compétences locales, des projets nécessitant des investissements de long terme.
Il faudrait éviter que tous les pouvoirs de décisions se concentrent dans les territoires au détriment de la Métropole, ce qui reviendrait à un statu quo par
rapport à la situation actuelle /
Capacité à traiter les sujets qui dépassent les compétences locales
: globaux, liés à la densité urbaine, vision
développement économique, intégration plus forte des territoires, un territoire cohérent. Développer les complémentarités. Les développements qui
prennent en compte les coûts à long terme, voire très long terme, qu'ils induisent (architecture, urbanisme, espaces verts). Une gouvernance
responsable et active / Autorité centrale pour gouvernance ; Coordination des actions pour augmenter la qualité de vie personnelle et professionnelle. /
De la cohésion, de la solidarité, et la discussion des enjeux métropolitains à la bonne échelle
/ Mutualisation des compétences + efficacité. -
Réponse aux questions pour l'intérêt général avec retombées positives pour tous. Conjuguer : réponse d'ensemble avec déclinaisons pour tous.
Ils espèrent que sa création permettra de résoudre des blocages ou « égoïsmes » locaux.
Que la ville soit réfléchie au niveau global de l'agglomération pour le bien de tous et qu’on
arrête la gestion mesquine au niveau des commune
s qui
ne fait qu'entretenir et aggraver les difficultés. / Eviter que chaque territoire soit là pour défendre ses propres intérêts, qu'une véritable collaboration
naisse sur des sujets communs. /
Eviter que le "pouvoir politique" vienne contrarier la volonté de rééquilibrage
. / Que toute décision pouvant
impacter la Métropole, ou une partie de la Métropole, soit prise par l'ensemble et non pas par une seule ville. /
Une vision qui dépasse les frontières