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Res publica

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150925

Paris Métropole - Bilan de la concertation VF

l’impact fiscal, où les interrogations sur le rapport entre dimension internationale et préservation des identités locales semblent moins

prégnantes, et où on trouve une part légèrement moins importante de contributions réclamant une MGP ambiteuse et stratégique.

2.4.2. Organisation et gouvernance - synthèse des contributions ouvertes

Si on cherche à synthétiser les 591 contributions avant de les détailler voilà ce que l’on peut comprendre

La première tendance, largement exprimée, est la nécessité d’une

clarification des compétences des différents échelons territoriaux

avec le risque dénoncé du mille-feuille territorial sur un plan politique mais aussi administratif. Les contributeurs appellent à une

plus

grande lisibilité et à une répartition claire des pouvoirs

, certains plaidant pour la fusion ou la disparition des départements voire pour

une Métropole régionale, le tout en préservant l’échelon local.

Ils s’inquiètent d’un

trop grand pouvoir confié aux fonctionnaires

au détriment du fonctionnement démocratique. Ils craignent

l’

éloignement des lieux de décisions

par rapport au terrain, au risque que les décisions soient prises sans tenir compte de la réalité des

besoins et des attentes des Métropolitains. Pour éviter ce risque ils demandent à ce que

le pouvoir des communes et des élus locaux

soit préservé.

Ils sont également préoccupés par le

risque de concentration/centralisation des pouvoirs.

Ils portent un jugement sévère sur la

situation d’inégalité entre les territoires et

réclament de façon majoritaire un plus grand équilibre du développement dans la

Métropole.

En la matière leurs attentes peuvent apparaître contradictoires entre le fond et la forme. Ainsi ils estiment fréquemment que

pour permettre ce meilleur équilibre auquel ils aspirent, notamment en matière de logement et d’emploi, il est nécessaire de penser ce

développement à l’échelle métropolitaine. Mais ils sont partagés sur la manière d’y parvenir,

une majorité demande à ce que les maires

restent à la maneuvre sur l’aménagement mais une forte minorité réclame un partage de ces compétences voir un transfert

complet à l’échelle métropolitaine.

De nombreuses questions portent également sur le futur mode de gouvernance de la MGP

:

Les contributeurs s’inquiètent d’une absence

de démocratie et plaident pour

une élection au suffrage universel direct des élus Métropolitains.

Ils entendent également que les

citoyens aient leur mot à dire et pas uniquement en tant qu’électeurs. Ils s’inquiètent d’un manque de visibilité pour les habitants, et

demandent que l’information soit renforcée. Ils redoutent l’impact négatif de la création de la MGP sur la participation citoyenne et

demandent

l’intégration d’une dimension participative dans la prise de décisions au côté de la démocratie représentative

. Ils

expliquent que la création de cette nouvelle organisation est une opportunité à saisir pour construire une nouvelle forme de démocratie

.

Le périmètre de la future MGP et les relations entre les collectivités de la MGP et avec la grande couronne ont suscité de nombreuses

réflexions. Certains contributeurs suggèrent que la MGP s’inscrive dans le périmètre régional ou, pour le moins, craignent les conflits

entre la MGP et la Région. Plusieurs contributeurs, notamment (mais pas exclusivement) du 91 et du 78, estiment

que le périmètre n’est

pas pertinent, qu’il pourrait s’incrire dans l’échelle régionale ou encore intégrer des territoires stratégiques

(Plateau de Saclay,

Roissy…) De nombreuses contributions s’inquiètent du risque d’une

périphérisation renforcée de la grande couronne

et de la création