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L’eau courante
alimente les lavoirs
blanchisseries,
teintureries,
tanneries qui sont
longtemps,
avec les moulins,
la principale
industrie.
Particulièrement
à Neuilly, Sèvres,
Boulogne et Clichy.
L’eau traverse aussi
les viviers.
Comme les
pêcheries
les moulins
avec leurs digues
et palissades,
compliquent
la navigation déjà
difficile sur
un fleuve
encombré d’îles.
On ne les autorise
donc que sur les
bras les plus
étroits de la Seine
comme à
Colombes (parc
Pierre Lagravère).
Ou sur les rares
ponts en bois
qui franchissent
le fleuve en aval
de Paris (Sèvres,
Saint-Cloud,
Neuilly, Chatou).
Plus faciles à
installer mais
aussi plus fragiles
face aux crues,
les moulins
flottants
sont encore
plus nombreux.
Le fleuve fait vivre
une nuée de
métiers disparus
comme les
déchireurs
(chargés
de démonter
les trains de bois
arrivés par
le fleuve ou
les embarcations
usagées) ou
les porteurs d’eau.
Comme le fleuve
est incontrôlé
son niveau fluctue
les zones
inondables
sont nombreuses.
On peut effectuer
la traversée soit
en bac, soit
à gué
si le niveau de l’eau
est très bas.
ancien régiMe
La Seine nature
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