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Hauts-de-Seine
Yvelines
Quatrième époque
Déjà bienprésente au 19
e
siècle, l’industrie vit son âge d’or
aumilieu du 20
e
siècle. Après le gaz, l’électricité se géné-
ralise et nécessite l’installation de centrales hydro-
électriques ou thermiques le longdu fleuve comme celles
deGennevilliers de 1919 à 1991 (réputée à l’époque comme
« la plus grosse du monde ») ou de Porcheville. Cette
électricité fait tourner les chaînes des immenses usines
automobiles
qui profitent de la Seine et du réseau de
transports : Renault à Billancourt puis à Flins, Unic à
Puteaux, Citroën à Levallois où naît la 2CV, Ford (puis
Simca, Talbot et enfin PSA) à Poissy, les pneus Goodrich
(puis Kléber) àColombes…Mais à partir des années 1970,
les grands sites les plus proches de Paris, deviennent
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incommodes. Le prix du terrainpousse à les vendre et les
reconvertir en vastes projets urbains qui modifient le
paysage et l’économie. Les immeubles de bureaux
se
multiplient le long du fleuve : informatique et commu-
nication entre Issy et Saint-Cloud, sièges sociaux de
Suresnes à Clichy avec en particulier La Défense, centres
commerciaux, logements.
Délaissées depuis l’âge oublié des canotiers et des
guinguettes, les berges du fleuve redeviennent peu à peu
le poumon d’une agglomération devenue géante.
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Les activités
portuaires
se décalent vers
l’aval au 20
e
siècle
avec la fermeture
progressive
des ports installés
à Paris même
et le moindre
développement
des ports en amont
de la capitale.
Les oléoducs
atteignent la zone
et permettent
l’installation
de dépôts
pétroliers
(comme à Nanterre
et Gargenville),
la densification
des transports
pousse
à la création
de plateformes
multimodales
avec terminaux
à conteneurs.
À Gennevilliers,
c’est le créateur
du métro parisien,
l’ingénieur
Fulgence
Bienvenüe
qui dresse en 1919
les plans
d’un vaste port
fluvial qui ne sera
vraiment
opérationnel
qu’après la Seconde
Guerre mondiale.
Le conflit aura
au moins
eu l’avantage
de forcer
à reconstruire
tous les ponts
sur la Seine aval
de façon à laisser
passer les navires
de gros tonnage.
Premier port
fluvial français
et deuxième
européen,
Gennevilliers
est doublé
en 1970 par
le port de Limay-
Porcheville,
très actif dans
le trafic conteneurs
et céréales.
Les ports privés
sont aussi
nombreux, que
ce soit pour
les matériaux
de construction
ou de gros
industriels comme
des cimentiers
(remblais et déblais
à Rueil, béton
et ciments
à Nanterre
et Gargenville,
sables
à Sandrancourt,
céréales à
Gennevilliers
et Bonneuil).
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