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Res publica
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150925
Paris Métropole - Bilan de la concertation VF
3. Ceux qui plaident pour des décisions à l’échelle métropolitaine seule solution à leurs yeux pour permettre un renouvellement
de l’aménagement
Des décisions prises par l’échelon local, mais une stratégie et un contrôle au niveau métropolitain
:
Les décisions pour la
construction devront se prendre au niveau de la Métropole sous l'autorité des élus locaux. / Il est du ressort des élus de veiller à une bonne répartition
des logements sociaux à une échelle communale, mais également à une échelle intercommunale. Le Grand Paris doit veiller à ce que ce soit le cas. /
Les décisions doivent se prendre au plus près de la population, au niveau local. Les citoyens doivent pouvoir s'exprimer sur la vie locale.
Les choix
stratégiques doivent se faire au niveau de la Métropole. La subsidiarité des décisions est nécessaire.
/ Logement : le maire et les conseillers
métropolitains doivent être entendus car ils connaissent les problématiques de leur territoire. En particulier, ils proposeront à la Métropole des projets
qui respectent l'environnement. / Efficacité des mesures pour reconstruire la ville sur la ville doit se prendre au niveau métropolitain. Niveau de décision
?
Si les élus locaux doivent être associés ils ne doivent pas avoir la décision finale
--> dilemme.
U
n niveau global métropolitain considéré comme plus efficace pour garantir une meilleure cohérence de l’aménagement et
contrebalancer les intérêts locaux au nom de l’intérêt général métropolitain :
Transférer les compétences d'urbanisme des maires à la
Métropole du Grand Paris (
les politiques d'urbanisation doivent s'exercer au niveau de la vaste zone urbaine
). / Que les communes ne voulant
pas appliquer les décisions du plan d'habitat (20%) ne puissent s'en abstraire en payant, mais que le Grand Paris prenne les décisions pour les y
obliger. Exemple : lors de la vente d'une habitation privée, préemption par la Métropole et construction des logements sociaux pour corriger une non
mixité. Idem pour les lieux culturels à mettre en place pour les communes en étant dépourvue, etc. /
Eviter que les maires freinent par des
discussions politiques à n'en plus finir les projets d'urbanisation de 1er et 2ème couronnes,
ce qui empêche la construction en Ile-de-France et
maintien les prix d'acquisition à des niveaux élevés et par ricochet sur les loyers. / La réticence compréhensible des élus à construire sur leur territoire
des logements à destination de populations qui risquent de ne pas renouveler leur mandat rend impératif le pilotage de la construction de logements au
niveau métropolitain.
Une homogénéité du corps électoral ne favorise pas le logement pour tous.
Si l'objectif est du logement pour tous à
l'intérieur de chaque territoire, la maîtrise du foncier et la définition des PLU ne peut qu'être du ressort de la Métropole, ce qui bien sûr n'est
pas du tout du goût de nombreux élus locaux de gauche comme de droite.
Si par contre l'objectif est du logement pour tous dans la Métropole
mais en conservant des territoires très différenciés sociologiquement, la maîtrise du foncier et du PLU peuvent rester aux commandes des élus locaux.
A terme tout le monde sera perdant car les tensions entre territoires favorisés et défavorisés seront un frein au développement harmonieux de
l'ensemble de la Métropole. Lorsque les différentes populations se voient, se croisent sur un même territoire (même si souvent elles ne se mélangent
pas véritablement), la compréhension et le dialogue s'en trouvent malgré tout favorisés par rapport à une situation où les différentes populations ne se
voient et ne se croisent jamais. / Quels niveaux pour les décisions ?
Niveau suffisamment élevé pour lutter contre le phénomène NIMBY.
/ Une
simplification de la gouvernance de la zone dense de l'île de France (Paris + 1ère couronne) pour une meilleure harmonisation sur l'ensemble du
territoire métropolitain de toutes les politiques touchant aux territoires métropolitains , en particulier …
que la Métropole soit l'interlocuteur privilégié
des aménageurs pour mieux répartir l'effort de construction et notamment de logements sociaux sur l'ensemble de la Métropole
. / Le GP doit
veiller à l'équilibre espace vert-habitat. / Penser un schéma de densification intelligente à l'échelle de la Métropole.
Enfin des participants s’interrogent sur l’évolution des règlementations et des modalités de gestion et de financement de l’habitat
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