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Res publica
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150925
Paris Métropole - Bilan de la concertation VF
territoire. De logements abordables. / Obliger les entreprises, à partir d'une certaine taille, de proposer des logements, à moins de 15 minutes à
pied du lieu de travail, avec un loyer compatible avec les salaires pratiqués dans l'entreprise.
3.2.6. Améliorer l’existant
Les contributeurs évoquent également la nécessité de prendre en charge l’amélioration de l’existant : rénovation, réhabilitation,
transition énergétique.
Arrêter les bâtiments et les maisons qui se chauffent au fioul. / L'isolation thermique des lieux d'habitation. / Logement : réhabiliter les quartiers
défavorisés. /
Aider à la rénovation énergétique du parc immobilier existant.
La transition sera réussie si les démarches et travaux sont imaginés
globalement avant d'être entrepris par étapes (cohérence des étapes). / Amélioration de l'habitat : Isolation phonique. Climatisation. / Créer une
obligation de terrasses végétales / immeubles, jardins. Rendre obligatoire les bâtiments basse consommation. / Habitante de Saint -Ouen je constate à
mon grand regret que
des logements sont construits à côté d'anciens extrêmement délabrés.
A mon sens on ne peut pas vouloir faire pousser des
nouveaux quartiers très chics tout en oubliant les habitants présents depuis longtemps et qui vivent dans des logements à peine isolés. / Réaménager
l'habitat vétuste et valoriser les logements vacants,... / Améliorer l'offre existante dont la qualité laisse parfois à désirer. / Rénovation énergétique des
logements. /
Requalification des quartiers denses
et réduction des immeubles de grande hauteur en privilégiant une offre qui respecte les principes de
mixité urbaine et l'aspiration des habitants à un cadre harmonieux. / Amélioration thermique et phonique et augmentation des logements prioritaires
(obligatoires en cas de ravalement). / L'isolation des logements fait baisser les factures de chauffage. / Investissements massifs : Pour prioriser les
réhabilitations énergétiques des logements, pour développer les panneaux photovoltaïques,
mettre en place des emprunts de très long terme,
correspondant aux durées d'amortissements des investissements énergétiques.
3.2.7. Un mode de décision permettant la mise en œuvre de stratégies métropolitaines tout en respectant le pouvoir local
Organiser la prise de décision de manière à ce que la stratégie d’aménagement soit pensée au niveau global sans dessaisir les maires,
mais tout en évitant que certains « ne jouent pas le jeu »
par un renforcement des obligations (par ex. le respect de la loi SRU). Mais aussi
en adaptant le fonctionnement et les stratégies des acteurs du logement (notamment logement social) et en veillant à la bonne gestion et à la
capacité de financement du logement.
Nous avons déjà largement abordé cette question du niveau de décision dans le chapitre portant sur ce que les contributeurs souhaitent en
termes de gouvernance métropolitaine.
Sur la question du l’aménagement et du logement les contributeurs se répartissent globalement en trois groupes :
1. Ceux qui refusent tout transfert de compétence ou de pouvoir de décision à l’échelon supérieur de la commune
:
En matière de
décisions, il faut éviter les intermédiaires. Le maire doit être partie prenante pour les décisions de permis de construire. / Eviter que la MGP impose de la
construction du logement --> un vrai plan local avec les compétences logements et urbanisme. /
Je n'attends rien du Grand Paris concernant le
logement. Ce sujet est géré par les communes et doit le rester. /
Il est vrai que selon la couleur politique des élus, le développement de la ville sera