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BAIN TURC
Ingres pousse l’économie du dessin classique au bénéfice d’une sensualité exacerbée : la réduction du corps à quelques volumes simples,
l’enchaînement des courbes lascives et la légèreté du toucher de l’artiste dans le rendu des ombres transparentes, semblent capter
l’apparition d’une Vénus éphémère dans les vapeurs du bain.
Étude pour
Le Bain turc
(la femme aux trois bras, avec détail de la tête et des deux mains réunie
s), 1860. Pierre noire et graphite sur trois papiers, 18,4 x 38,5 cm
sceaux
Dessin
© Musée Ingres de Montauban
