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© Musée Ingres de Montauban
PAGE NU
L’œuvre graphique d’Ingres transpire de références à l’idéal classique élaboré entre Athènes et Rome, idéal revu et corrigé au XVI
e
siècle
par Raphaël. La tête légèrement penchée du modèle, son visage très idéalisé, l’élégant déhanchement de son corps : tout ici éveille
l’écho du maître incarnant à lui seul l’accomplissement de la grande Renaissance humaniste.
Étude pour
Don Pedro de Tolède baisant l’épée d’Henri IV (détail), 1814. Graphite sur papier, 20,7 x 14,8 cm.
sceaux
Dessin
© Musée Ingres de Montauban
VÉNUS SORTIE DES EAUX
Toute sa vie fasciné par le corps et le visage de la femme, Ingres s’ingénia à en donner une image aussi synthétique que possible : acuité
du tracé et pureté des volumes se combinent pour ouvrir à une plasticité absolue que viendront bientôt interroger Cézanne puis Picasso
.
Étude pour
Vénus Anadyomène, 1806-1818. Graphite sur papier, 27,7 x 20,8 cm.