Background Image
Previous Page  49 / 94 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 49 / 94 Next Page
Page Background

49

Res publica

-

150925

Paris Métropole - Bilan de la concertation VF

origines, niveau social...), même objectif sur chaque immeuble ou zone pavillonnaire pour donner de la cohérence au quartier. / Pour échapper à

la ghettoïsation des années 70, résultant des concepts de la Chartes d’Athènes et ayant causé de nombreux problèmes sociaux,

il faut instaurer la

mixité sociale et fonctionnelle de la Métropole

et faire des quartiers du Grand Paris un cadre agréable avec le retour à la rue et l’intensification

d’espaces publics pour générer un autre modèle d’habiter avec des formes urbaines renouvelées. / Gros efforts sur la mixité sociale au niveau du

logement.

Répartir équitablement les logements sociaux et ne pas créer de ghettos

. / Il faudrait veiller à une mixité sociale pour s'enrichir les uns

avec les autres et éviter la ghettoïsation dans les quartiers. / Il faut absolument empêcher tout regroupement de communautés au sein de mêmes

quartiers. Il est nécessaire de changer les mentalités des populations afin de pouvoir améliorer la qualité de vie. /

Mixité sociale (immeubles

accession, immeubles locatifs, immeubles locatifs sociaux).

A noter que quelques contributeurs exposent des points de vue plus nuancés qui sans nul doute reflètent une opinion assez largement

partagée par une partie des

Métropolitains

La distribution des habitations doit être équitable mais sans détruire les zones préférentielles

, près des espaces verts cités précédemment par

exemple, des transports, des commerces ou des zones d'emploi. Dans la vie le social ne doit pas détruire l'ambition et chacun doit pouvoir la manifester

à sa convenance et selon ses moyens bien sûr.

Les moins bien lotis doivent disposer de la base nécessaire pour vivre normalement, et s’ils font

tout pour.

/

Concernant la

construction

de logement intermédiaire, le sujet est difficile car il va contre la volonté des électeurs.

En effet, c'est en

construisant, comme le demande le SDRIF que l'on pourra faire baisser le prix de l'immobilier). Le souci c'est que les électeurs des quartiers agréables à

vivre ne veulent pas que l'on construise chez eux. Chez les autres, ils sont d'accords. De plus de nombreuses villes de gauche dépassent les 50 % de

logements sociaux et perdurent à construire du logement social alors qu'elles devraient construire des résidences privées, mais ces futurs habitants ne

sont pas leurs clientèles électorales. Donc le problème est difficile.

Une solution est de mettre des quotas de propriété privée, comme il y a des

quotas de logements sociaux !

/ De toute façon, la mixité ne sera guère réalisable. Des populations ayant des moyens financiers très différents ne

pourront guère être voisins ne serait –ce qu'à cause de la pression foncière qui fera monter les prix de l'immobilier et le prix de la "vie en général"

(commerces, services). /

La mixité est une notion compliquée. Tout le monde ne partage pas les mêmes valeurs, dans la même couche sociale.

Il faut veiller à laisser des spécificités.

La mixité sociale oui mais à petite dose sinon le monde va devenir uniforme, et sans âme. / Enfin on ne peut

réclamer 30 pour cent de logements sociaux uniformément partout... C'est bien trop élevé dans certains endroits qui ont des logements sociaux en

surnombre. Toute généralisation est irréaliste et absurde. / Tout dépend de ce que l'on recherche... Si vous voulez poursuivre la politique de

gentrification

ix

, le modèle de l'éco-quartier semble être parfaitement adéquat. /

Y a-t-il besoin de 25% de logements sociaux (ce chiffre a –t-il été

vérifié ?)

/ Avec 32% de logements sociaux à Colombes, pas besoin d'en construire de nouveaux.