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Res publica
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150925
Paris Métropole - Bilan de la concertation VF
3.2.
LE LOGEMENT
,
L
’
AMENAGEMENT DES ENJEUX PRIORITAIRES POUR LA FUTURE MGP
Nous disposons pour traiter ce sujet d’un matériau très riche de plus de 300 contributions recueillies en réponses aux questions thématiques et
portant sur les priorités.
Nous avons vu plus haut que les participants placent les questions de logement/aménagement parmi leurs premières priorités. Ils expriment un
message clair :
oui à la construction de logements parce qu’ils sont nécessaires, mais cet effort doit être bien réparti sur le territoire de
la MGP et surtout ne doit pas venir (sur) densifier ce qui est déjà très dense. Ils appellent donc à un effort de qualité pour que cette
politique de construction puisse être acceptée par la population.
Si on cherche à résumer le propos de ces derniers il s’agirait selon eux :
De construire de nouveaux logements dans la Métropole,
parce qu’il le faut, parce que les besoins sont importants, parce que c’est, selon les
contributeurs, une priorité, une nécessité ou à minima un mal nécessaire … des logements qui doivent être diversifiés, qui doivent permettre le
parcours résidentiel.
En s’assurant que l’effort de construction soit bien partagé par les différents territoires
. En favorisant par cette
répartition la mixité sociale mais aussi en soignant la bonne distribution des différentes catégories de logements, par exemple en limitant la
construction de nouveaux logements sociaux là où ils sont déjà en nombre.
D’éviter de « sur-densifier » l’espace
, c’est-à-dire, au regard des
propos des participants (et même si l’on sait que la hauteur n’est pas synonyme de densité) de ne pas construire comme on l’a fait par le passé
(des grands ensemble) mais en soignant le cadre de vie : les formes d’habitat, la qualité des espaces publics, la pondération bâti / espaces vert
et ce afin de renforcer l’acceptabilité des constructions et de lutter contre le nimbysme
viii
.
De faire preuve d’innovation et de créativité pour
construire des logements attractifs
, en associant les habitants à la réflexion. De s’assurer que la création de la MGP (mais aussi du GPE)
ne
génère pas d’effets pervers en matière de coût de l’habitat.
En n’oubliant pas de
prendre en charge l’amélioration de l’existant
:
rénovation, réhabilitation, transition énergétique. Et enfin,
d’organiser la prise de décision de manière à ce que la stratégie d’aménagement
soit pensée au niveau global sans dessaisir les maires, mais en évitant que certains « ne jouent pas le jeu »
par un renforcement des
obligations (par ex. le respect de la loi SRU). Mais aussi en adaptant le fonctionnement et les stratégies des acteurs du logement (notamment
logement social) et en veillant à la bonne gestion et à la capacité de financement du logement.
Nous reprenons ces éléments ci-dessous en y intégrant les contributions des participants