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Res publica

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150925

Paris Métropole - Bilan de la concertation VF

2.4.10. Le point de vue des acteurs sociaux économiques sur la future organisation de la MGP

Les acteurs socio-économiques réunis à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Ile-de-France se sont également prononcés sur

l’organisation de la future MGP et sur la Métropole de façon plus globale

Ils estiment tout d’abord que l’efficacité de la MGP est conditionnée par le fait qu’elle mette en place une gouvernance collaborative

favorisant la remontée des besoins du terrain :

La première question est celle de la gouvernance qui implique la Métropole démocratique à partir des besoins évalués et définis par les territoires.

Cette

remontée des besoins permettrait de définir et de proposer des priorités et d'engager des discussions et des réflexions participatives et

collaboratives. /

Un système collaboratif intégrant la société civile et les acteurs économiques (dépasser le seul recours aux acteurs institutionnels). /

Quelle participation des parties prenantes socioéconomiques ? Il est important de conserver une proximité forte avec le terrain et de favoriser un

fonctionnement « bottom up » en cohérence avec une vision régionale et métropolitaine. / La participation fonctionne si les participants (habitants,

salariés, chefs d'entreprises) s'organisent librement dans un questionnement, des réflexions, des propositions à partir de sujets qui concrètement les

concernent (logement, déplacements, emplois) /

Un fort besoin de laisser s’exprimer de la proximité, pour que les idées viennent du terrain.

Pour cela ils proposent des modalités d’organisation et de fonctionnement du futur Conseil de développement de la MGP prévu par les

textes de loi en insistant sur la nécessaire complémentarité avec le CESER.

Ils s’interrogent également sur les modalités de

participation à ce Conseil de développement estimant qu’il est important qu’il soit composé d’acteurs de terrain et pas uniquement de

« représentants ». Ils considèrent enfin qu’à côté de ce Conseil de Développement doivent également être poursuivies les démarches

de consultation directe des Métropolitains

Inventer d’autres formes, plutôt que d’avoir juste des structures représentatives. /

Le Conseil de développement métropolitain doit …avoir une

forme d’expression qui représente la diversité de la société civile. /

Conseil de développement constitué de personnes ancrées dans les territoires.

La motivation viendra d'un projet auquel ils adhèrent et la réalité de leur pouvoir d'action. / Un Conseil de développement ouvert vers le milieu associatif

et les habitants, sur le modèle de Lyon ou Lille, ou de ce qui vient d’être créé à Paris (le Conseil des générations futures). Des collèges d’habitants,

sélectionnés par tirage au sort. / Nous proposons que les membres du Conseil de développement ne soient pas indemnisés. / Concernant les questions

autour de l’indemnisation des participants, pense que cela ne sert pas, et affirme que l’on sent une forte appétence des générations montantes à la co-

construction. /

Choisir des gens pour leur ancrage territorial, et être investi par rapport à sa représentativité sur un territoire, afin de répondre à

un besoin de proximité

/ Insiste sur l’importance des acteurs de terrain, plutôt que des représentants.

Des consultations directes à l’adresse des habitants de la Métropole restent de nature à fédérer autour d’un projet /

Au-delà de l'association de la

société civile organisée via le Conseil de

développement

, les débats ouverts et directs aux habitants de la Métropole

/ Que les habitants et la

société civile dans son ensemble puissent prendre connaissance des projets en cours de manière permanente.

Le Conseil de développement doit pouvoir s'auto saisir de sujets /

Il est primordial que soient formalisés les temps de restitution de leurs

propositions aux élus et le retour des élus sur ces propositions.