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lA pETITE MAlMAISON
Si la serre chaude, construite en 1805 par l’Impératrice, a aujourd’hui
disparu, les salons attenants demeurent. Joséphine y recevait ses
« hôtes de qualité »
, ainsi qu’elle les nommait. Comme le Tsar
Alexandre qui lui rendit visite en mai 1814, ce même mois où elle
mourra à la suite d’un coup de froid attrapé lors d’une promenade
en barque… avec le Tsar.
Prolongement naturel de l’exposition présentée à LaMalmaison, où
l’on voit d’ailleurs plusieurs évocations en peinture et aquarelle de
la serre chaude, le château de la Petite Malmaison se visite le
dimanche. Et dans son parc, jusqu’à la fin octobre, s’expose une
collection de pélargoniums odorants, en écho à celle que Joséphine
s’était constituée. Crispoms, citrodorums et autres tricuspidatums,
aux parfums de menthe, citron et de rose… sont de la garden-party.
Et comme chaque été, du 13 juillet au 26 août, la Petite Malmaison,
seul monument privé des Hauts-de-Seine à être classé, depuis 1995,
Monument historique – il appartient à la famille Czarnecki – accueil-
lera son festival de musique classique.
Concerts chaque dimanche à 17h, précédés de la visite commentée,
à 15h30, de cet oasis au charme comme hors du temps.
HC
chateaupetitemalmaison.com
La Petite Malmaison
aujourd’hui. Les serres
chaudes lui étaient accolées.
Le château accueille cet été
une exposition de
pelargoniums et un festival
de musique classique.
Vue extérieure de « la Serre Chaude ».
Aquarelle par Auguste Garneray,
163 x 243 cm.
© MN / Daniel Arnaudet / Jean Schormans
© CG92/Willy Labre
