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sont stockés plusieurs millions d’uni-

formes. Enfin, les forêts des Hauts-de-

Seine servent de terraind’entraînement,

comme le bois de Saint-Cucufa (Rueil),

dont le profil vallonné est mis à profit

pour tester divers engins, ou la forêt de

Meudon qui sert de cadre à la mise au

point du char d’assaut français, le fameux

char Renault FT.

Des raids venus du ciel

Dans un deuxième temps, l’exposition

évoque les bombardements dont ont été

victimes les communes. S’ils sont sans

commune mesure avec ceux connus en

1942 et 1943, ils n’en constituent pas

moins un bouleversement dans la

manière dont est ressentie la guerre :

même à plus de cent kilomètres du front,

personne n’est à l’abri.

Pour les Hauts-de-Seine, le premier

bombardement a lieu la nuit du 21 mars

1915 : des zeppelins lâchent plusieurs

bombes, notamment sur Levallois-Perret

et Asnières. Abondamment commenté

par la presse, ce bombardement pro-

voque également la constitution de

dossiers dits de«dommages deguerre »,

qui sont conservés auxArchives départe-

mentales. Ceux-ci permettent de dresser

un état complet des destructions subies.

L’année 1918 est cellede tous les dangers :

les raids d’avions se multiplient, entraî-

nant la mise en place de consignes de

sécurité, relayées par voie d’affichage et

dont des exemplaires sont exposés (ex-

tinction des lumières, alertes, abris…).

Àpartir demars, un canon, distant de 120

kilomètres, bombarde Paris et sa

banlieue. Les dégâts matériels sont

parfois importants, tandis qu’on déplore

cinq morts à Malakoff, Fontenay-aux-

Roses etVanves. Photographies, coupures

de presse, mais aussi registres des décès

viennent illustrer ce quotidien tragique.

p

Les Hauts-de-Seine dans

la Grande Guerre :

s’armer, subir, se souvenir.

Jusqu’au RW mai RPQV,

du lundi au vendredi Yh-QWh.

QSW avenue Joliot-Curie

à Nanterre.

Tél. : PQ TQ SW QQ PR ou

archives.hauts-de-seine.fr

« L’exposition présente plus d’une centaine

de documents d’archives et photographies. »

Traité de Sèvres : arrivée

de la délégation turque en

gare de Vaucresson, QYRP.

©BNFCollectionGallica