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ET POUR MÉMOIRE
ET POUR MÉMOIRE
Cet hiver, l’artiste sculpteur Francis Ballu
a installé une trentaine de sculptures à
l’arboretum du parc départemental de la
Vallée-aux-Loups-Chateaubriand. Il s’agit
de « stalagmites » qui remplacent des étais
en bois qui soutiennent les branches du
cèdre bleu pleureur (
Cedrus libani ssp.
atlantica
« Glauca Pendula »), le joyau du
jardin.
La ramure du cèdre couvre 680 m
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au sol. L’ensemble
de ses branches forme une véritable trame architec-
turée, à la fois grandiose et capable de créer un lieu
intime, protégé. Les nouveaux étais sont, pour l’artiste,
des éléments vivant en symbiose avec l’arbre.
« J’ai choisi le thème de la stalagmite,
explique-t-il,
pour qu’on ait la sensation d’étranges vies venues
rejoindre le personnage central, en s’élevant afin de
le soutenir tout en partageant une vie commune. »
Semblables à des racines minéralisées, ces sculptures
se fondent en effet avec l’arbre grâce à leurs couleurs
et à leur texture.
Francis Ballu avait déjà réalisé, en 2007, quatre
« sculptures-bancs », semblables à des voilures, dans
le parc départemental du Chemin-de-l’Île à Nanterre.
Marco Martella
vallée-aux-Loups
LES
STALAGMITES
DU CEDRE
«QUI PLEURE»
Cette photo de Willy Labre est une des 47 de l’exposition en plein air
Vues
insolites des Hauts-de-Seine
, organisée par le conseil général et présentée
dans deux parcs départementaux, Sceaux et les Chanteraines, jusqu’au
1
er
décembre 2012.
© CG92 / Willy Labre
