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issy-les-

moulineaux

Patrimoine

Le domaine

aujourd’hui

après la

reconstruction

du grand

bâtiment à la fin

du XIX

e

siècle.

Autres

nouveautés :

la Grande

Chapelle (1901)

et la Solitude

(depuis 1969

foyer des

sulpiciens âgés),

avec sa

chapelle contre

l’ancienne

maison des

philosophes

et la statue de

Notre Dame

des Bombes,

le bâtiment

de Lorette

(construit en

1930 pour

servir au

premier cycle

du séminaire,

aujourd’hui

persuasion, mais que si on voulait ajouter certaines choses,

je serais prêt à signer demon sang. »

On rajoute alors quatre

articles allant dans son sens mais cela ne réglera pas la

querelle qui s’envenimera et ira jusqu’à Rome où le pape

tranchera en1699en faveur deBossuet. Fénelons’inclinera

mais verra sa carrièredéfinitivement brisée (etM

me

Guyon

passera huit rudes années en prison).

Après ces passions, le XVIII

e

siècle semble bien calme à

Issy, à peine troublé par les séjours du cardinal de Fleury,

principalministredeLouisXV, qui trouve le lieu àdistance

idéale de Paris et de Versailles et y meurt à la tâche. La

Révolution tente bien de disperser la Compagnie mais

l’action tenace du supérieur sulpicien Jacques-André

Emery réussit à la rétablir dans ses meubles et consacre

le rôle d’Issy où vont s’installer les jeunes classes du

séminaire parisien et avec elles un certain Ernest Renan.

Le futur auteur de

LaVie de Jésus

passe chez les sulpiciens

« quatre années au moment le plus décisif de (sa) vie »

et ce

sont eux qui lui révèlent la faiblesse de sa foi, comme le

très mystique P. Pineau qui lui fait une algarade un jour

qu’il le trouve lisant dans le parc :

«Oh ! le cher petit trésor,

Mon Dieu, qu’il est donc joli, là, si bien empaqueté ! Oh ! ne

le dérangez pas. Voilà comme il sera toujours … Il étudiera,

étudiera sans cesse ; mais, quand le soin des pauvres âmes

le réclamera, il étudiera encore. Bien fourré dans sa houppe-

lande, il dira à ceux qui viendront le trouver : Oh ! laissez-moi,

laissez-moi. »

Troublé, Renan continua sa lecture. Quarante ans plus

tard, lorsqu’il tente de retracer ses

Souvenirs d’enfance et

de jeunesse

, le vieil écrivain athée ne cesse de rendre

hommage à sesmaîtres sulpiciens et au

« second berceau »

de sa pensée, le

« beau parc mystique d’Issy »

.

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loué à l’ISEP)

enserrant

la deuxième

version de la

chapelle du

même nom

et derrière

lequel se trouve

le cimetière des

supérieurs

généraux de la

compagnie.

Temporairement

privés de la

chapelle après

la Révolution,

les séminaristes

bâtirent de leurs

mains en 1808

la chapelle

Notre Dame de

Toutes Grâces

à côté du

nymphée.

On voit aussi

l’allée Saint-Jean

et le square

Jean-Paul II loué

depuis 1976

à la ville.

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À Issy, le

séminariste

Ernest Renan

avait l’habitude

de lire de

longues heures

dans le parc.

Il s’y fit

vertement

tancer par le

très mystique

professeur de

sciences,

le P. Pinault, qui

lui reprochera

acidement

de préférer

les études au

« soin des

pauvres âmes ».

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