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Devant le château,
le parc créé fin XVI
e
siècle par l’orfèvre
La Haye avec
son bassin
et le nymphée,
un petit pavillon
du début du XVII
e
siècle, à moitié
enterré, dont le
plafond est orné
d’une rocaille
somptueuse
décorée de sirènes
et de dauphins.
Le domaine de la
Compagnie de
Saint-Sulpice en
1740, plus de 60
ans après le legs
du P. de
Bretonvilliers.
L’ancien château
de la ReineMargot
sert de maison
de vacances
aux séminaristes
parisiens.
Le reste du
bâtiment au sud
est la résidence
des « solitaires »,
les prêtres issus
du séminaire
et se destinant
à y servir.
L’aile nord vient
d’être bâtie par le
cardinal de Fleury,
qui travaillait
jusque là en face
aux affaires
du royaume.
Pour rejoindre
directement
son verger
de l’autre côté de
la rue de la
Glaisière
(aujourd’hui
rue Minard),
l’orfèvre Jean
de La Haye avait
obtenu vers 1599
le droit de creuser
dessous
un tunnel.
C’est par lui
que les sulpiciens
accédaient
au bâtiment
Saint-Joseph,
et la maison de
vacances des
« philosophes »
(les élèves suivant
les deux premières
années d’études)
et à la chapelle
de Lorette,
que le père
Tronson fit bâtir
entre 1680 et 1683
et qui rappelle le
culte particulier de
Jean-Jacques Olier
pour la Santa Casa
de Loreto (Lorette)
en Italie,
où le fondateur
des sulpiciens
avait décidé de
changer de voie.
On voit plus loin
le bout du village
d’Issy avec
l’église Saint-
Étienne
où auront lieu
trois ans plus tard
les obsèques du
cardinal de Fleury
et où il sera
provisoirement
enterré.
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