hauts-de-seine
Visions & tracés
DES «HAUTS-DE-SEINE»
nAissAnCe
l
a région vue de haut apporte des
visions claires. Paul Delouvrier et son équipe du distri
de la région parisienne révisent ainsi leur géographie
humaine et économique. Les grands axes sont tracés. Et
en juillet 1964, vont naître par la loi, les Hauts-de-Seine,
les Yvelines, le Val-d’Oise, l’Essonne, le Val-de-Marne
et la Seine-Saint-Denis, – Paris et la Seine-et-Marne
gardant leurs limites territoriales. Les « Parisiens » sont
désormais aussi des « 77, 78, 92, 93, 94, 95 ». L’été, en
province, on se perd un peu devant cette nouvelle
invasion » numérologique.
L’éclatement des départements de la Seine (5.575.000
habitants en 1962) et de la Seine-et-Oise (2.3000.000
habitants), ce dernier formant une sorte de chemin de
ronde autour du premier, obéit à une logique de bon
sens ; en effet, le développement urbain débordait de
toutes parts le pôle parisien. Et les banlieusards en avaient
assez d’être de la banlieue. La sous-administration coûtait
En cette année 1964, les grands aménageurs prennent
leurs ciseaux. Ils vont découper les départements de la Seine
et de la Seine-et-Oise, tous deux atteints de gigantisme.
Comment restructurer ? L’hélicoptère est de bon secours.
Par Hervé Colombet
© CG92/Willy Labre