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reconnaissance des blessés envers leur soignante. Ce
document, prêté par un particulier, a été numérisé afin
d’être consulté en totalité.
L’accueil des réfugiés constitue l’une des réalités de la vie
à l’arrière. De nombreux documents en témoignent :
formulaires administratifs pour obtenir une allocation,
insignes et affiches des nombreuses journées de soli-
darité, mais aussi un livre de classe du lycée Lakanal où
une trentaine d’écoliers serbes ont été accueillis.
Enfin, la dernière partie concerne le quotidien de ceux
qui ne sont pas au front : affiches invitant à préserver
lesmatières premières et l’alimentation, cartes de ration-
nement, mais aussi, et surtout, des correspondances des
Des itinéraires de soldats illustres
des Hauts-de-Seine sont présentés :
Céline, Barbusse, Péguy…
familles Sigeac, d’Issy-les-Moulineaux, et Léger, de
Puteaux. Ces deux fonds témoignent de la difficulté de
la séparation et de la dureté de la vie au front.
Un second volet de l’exposition sera présenté de
septembre 2015 à mai 2016. Celui-ci concernera notam-
ment les bombardements, les usines de guerre, les
établissementsmilitaires situés dans le département, les
traités de paix de Neuilly et Sèvres, et enfin les commé-
morations.
n
Julien Le Magueresse
Les Hauts-de-Seine dans la Grande Guerre : mobiliser,
soutenir, soigner
. Jusqu’au 29 mai 2015, du lundi au
vendredi 9h-17h. 137, avenue Joliot-Curie à Nanterre.
Tél. : 01 41 37 11 02. archives.hauts-de-seine.net
Cette exposition est issue des colle ions des Archives
départementales desHauts-de-Seine, desArchives natio-
nales, des services d’archives desYvelines, de Paris et des
communes des Hauts-de-Seine, ainsi que des prêts de
particuliers.
Carte allégorique
d’origine britannique :
les futurs belligérants
sont figurés par des
chiens prêts à
s’entredévorer.
Exception notoire, la
Russie dont l’armée,
forte de cinq millions
d’hommes, est
représentée par un
rouleau compresseur
réputée invincible en
compagnie de l’ours
venu de Sibérie, sous le
regard des autres pays
d’Europe réduits au
rang de spectateurs
passifs voire incrédules.
© Archives départementales des Hauts-de-Seine
