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Quel MoyenÂge pour Chateaubriand ?
Dans
Le Génie du Christianisme
Chateaubriand défend la sagesse et la beauté de la religion
chrétienne.
L’œuvres’opposeà laphilosophiedesLumièresquiprétendaitque lechristianismeavaitfaitsom-
brer l’Europedans labarbariemédiévale.L’ouvrage,paruen1802,reçoitunaccueilenthousiaste.
ChateaubriandaffirmeainsiqueleChristianismeaprotégélemeilleurdelacultureantique.Ildécrit
leMoyenÂgecommeune lentemutationvers lasociétémoderne, fruitde l’unionentre l’héritage
antique et l’esprit chrétien. L’écrivain démontre l’influence des valeurs évangéliques de charité
et de solidarité sur la vie quotidienne. Il valorise le rôle des ordres religieux dans la fondation des
hospicesetdeshôtels-Dieu.
LechapitredeChateaubriandconsacréauxéglisesgothiquesenfaitunmanifestedelasensibilité
romantique.Ilconsacrasonauteurcomme le«restaurateurde lavieilleéglisegothique».
La basilique royale de Saint-Denis retient particulièrement l’attention de l’écrivain ; son état de
délabrement,consécutifà laRévolution,est lesujetd’uneméditationsur lamortet lafragilitédes
œuvreshumaines.
Une vision idéalisée
duMoyenÂge
G. Larbalestier, d’après Jean-Louis David
Génie du Christianisme
Châtenay-Malabry,SociétéChateaubriand,endépôt
auDomainedépartementalde laVallée-aux-Loups–Maison
deChateaubriand©CD92/MaisondeChateaubriand
3
Exposé à la Maison de Chateaubriand
Johannes De Mare, d’après Meffet
Le Moyen Âge
Châtenay-Malabry,SociétéChateaubriand,endépôt
auDomainedépartementalde laVallée-aux-Loups–Maison
deChateaubriand©CD92/MaisondeChateaubriand
3
Exposé à la Maison de Chateaubriand