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83

Res publica

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150925

Paris Métropole - Bilan de la concertation VF

Les conditions de vie

:

le rythme des journées / les galères (emplois, logements), modes de vie / les mêmes problèmes : logements, transports / On

a tous les mêmes besoins fondamentaux. Aujourd’hui ces besoins ont généré des services, qui font qu’ils sont plus proches ou plus lointains selon les endroits.

C’est le fait de créer des différences qui a créé selon lui des frontières…on s’attribue une propriété de territoire qui est assez artificielle… ne voit pas ce qui

humainement nous différencie –

Les déplacements

:

système de transport routier avec passage obligé par Paris / les difficultés de déplacement / le rôle des transports, comme premier

élément partagé, et comme condition nécessaire de ce partage. »

Paris

ce qui nous rapproche, c’est Paris, ce noyau central pour le travail et la culture /

Aujourd'hui, le patrimoine commun c'est PARIS essentiellement

Un nom, une identité commune, un territoire

:

Partage d'un nom commun Ile-de-France : Francilien / un lieu : l'Ile-de-France au sens large / l'identité du

Grand Paris existe déjà hors région et à l'international / Grand Paris est un seul territoire Frontières administratives fictives. / Saint-Germain fait partie du

Grand Paris / lorsqu’il parle avec des gens qui sont en dehors de la Région, il dit qu’il habite à Paris, pas à « Rosny-sous-Bois », ce qui montre qu’il y a quand

même une zone de cohérence / une organisation commune, avec des infrastructures communes, …les territoires ne peuvent pas vivre sans les autres, et

même Paris… exemple des équipements d’assainissement, d’eau potable et autres, qui sont en dehors de Paris / nous habitons un peu les mêmes endroits,

une sorte d’immensité, même s’il y a une différence entre les Parisiens et les banlieusards / Un territoire urbanisé, dense et connecté. /

Je suis parisien en

province, mais en tant qu’habitant de banlieue, je ne suis pas parisien pour les Parisiens.

3.8.2.

Ce qui nous différencie, ce qui fait frontière

Ce qui nous différencie ? La qualité des services et surtout des transports

:

la qualité des Services Publics (Poste, police, école, hôpitaux...), la

fiscalité locale, le traitement inégal des incivilités (routiers...) / difficultés de transport, les retards sur planning des lignes de métro, bus, tangentielles, les

différences de qualité des transports. Incapacité à circuler à vélo de distance de Plaine Commune à Paris, etc. / L'accès aux transports en périurbain : des

inégalités d'accès aux transports / le coût du logement, la fracture numérique

La qualité urbaine

:

entre villes dortoirs et villes actives / qualité de vie différente entre secteurs. Mais en banlieue il y a aussi des quartiers de vie très

animés, comme on en trouve à Paris. Simplement ils sont connus des Banlieusards mais pas des Parisiens / On n'a pas de patrimoine commun. Paris a son

patrimoine et la banlieue a le sien, diversifié.

Ce qui fait frontière : le périphérique, les transports, les représentations

:

manque de liens de banlieue à banlieue. Passer obligatoirement par

Paris est un non-sens / Périphérique / un élément qui nous sépare radicalement :

le code postal

. Il donne l’exemple d’entreprises qui achètent des codes

postaux « 75 », comme facteur de rayonnement pour elles. Il plaide pour une modification de ce type d’éléments objectivement lisibles, à l’heure où quand on a

un code postal 93, on est confronté à plus de discrimination en termes d’accès à l’université et au marché du travail. Un participant appuie cette idée, en

affirmant qu’il est aujourd’hui, préférable d’habiter dans le 92 que dans le 75 et que dans le 93 / on dit la « Région parisienne », et qu’il y a

une super frontière

qui s’appelle le périphérique,

qui rappelle selon lui l’enceinte des Fermiers Généraux. Lorsqu’il entend que l’on veut rétablir un péage à l’entrée de Paris, cela

lui évoque une barrière d’octroi pour aller en banlieue /

Ce qui nous sépare se sont les clichés et nos moyens