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la hauteur varie de trois à neuf mètres et dont la silhouette
emprunte à la mèche, à l’escalier à vis et à la lettre « i ». Disques,
losanges, polygones de métal sertis d’ampoules de couleur, ces
figures cyclopéennes orientées vers la Seine créent l’illusion
d’une armada de périscopes en rotation sur l’Axe Historique.
Depuis 1988, les « Signaux » surgis du
Bassin
de Takis montent
la garde à l’étrave du navire. Et dès 1991, dix-sept autres totems
du même gabarit étaient venus boucler le dispositif en prenant
position à la poupe, derrière le socle de l’Arche. Vingt-sept années
d’embruns de Seine avaient assez méchamment flétri la
mine de ces crayons dégingandés et de leurs épluchures en
colimaçon.
La rénovation conduite sous l’égide de Defacto a ressuscité le
poli des tiges et la couleur franche des collerettes, redonnant
au
Bassin
de Takis les atours d’une belle grosse boîte de Caran
d’Ache.
© ADAGP, Paris, 2016 – Photo : Maxime Affre / Defacto