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es 36 sites qui accueilleront les compé-
titions, si Paris organise les Jeux olym-
piques en 2024, ont été révélés. Dans les
Hauts-de-Seine, deux sites en font partie.
L’Arena 92, future enceinte du Racing 92 dont la
livraison est prévue début 2017, a été choisi
pour les épreuves de gymnastique artistique et
rythmique, de trampoline et d’haltérophilie. La
capacité de l’équipement pour les épreuves de
gym est de 17500 places et 6000 pour
l’haltérophilie. En revanche, aucune épreuve
des Jeux paralympiques ne devrait s’y dérouler.
Second site concerné, départemental celui-ci, le
stade Yves-du-Manoir à Colombes qui avait déjà
accueilli les JO en 1924 ! À cette époque, le
stade du Racing Club de France à Colombes
s’appelait le stade du Matin, du nom d’un
quotidien français de l’époque. Paris, chargé
d’organiser les jeux, ne disposait pas de
structure sportive de ce niveau, et s’était tourné
vers celui de Colombes. En un temps record,
des travaux avaient été engagés pour permettre
d’accueillir plus de 60000 spectateurs.
Après les JO, le stade est baptisé
Yves-du-Manoir en 1928, en hommage au jeune
international de rugby du Racing Club de France
mort prématurément. Et cent ans après, le
stade Yves-du-Manoir a été choisi pour les
compétitions de hockey sur gazon.
Et demain,
Paris 2024 ?
N° 29
MAI 2016
Paris est dans la course pour accueillir
les Jeux olympiques d’été en 2024.
Dans les Hauts-de-Seine, deux sites
emblématiques ont été sélectionnés
pour participer aux épreuves.
La France a été choisie cinq
fois pour l’organisation des JO
sur son territoire : à Paris en
1900 puis en 1924, à Chamonix
l’hiver suivant, à Grenoble en
1968 et à Albertville en 1992.
Propriété du Conseil départemental depuis
décembre 2002, le stade Yves-du-Manoir reste un
haut lieu de rendez-vous sportifs. Le Racing 92 y
affronte à domicile tous les grands du Top 14.
L'Arena 92 en cours de construction.
© Jose Justo
© CD92 / Ufly
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