N° 24
OCTOBRE 2014
UN ROBOT EN TROIS
ÉLÉMENTS
Le premier ressemble à une
pieuvre.
Il est composé d’une
caméra et de quatre bras
robotisés interactifs commandés
à distance. L’un des bras soutient
l’endoscope (instrument optique
médical) qui comporte deux
caméras. Sur les trois autres
bras sont fixés les instruments
de chirurgie : ciseaux, bistouri,
sonde, fil, etc.
Le deuxième est une console
de commande chirurgicale.
Elle permet au chirurgien de
piloter les instruments de
chirurgie ainsi que la caméra.
Dernier élément : la colonne
vidéo,
qui supporte un système
de visualisation avec, à son
sommet, un écran.
TROIS AVANTAGES
POUR LE CHIRURGIEN
Le robot chirurgical offre au
chirurgien une vision en 3D
et
un agrandissement de l’image
jusque 10 fois.
L’éventail de gestes et la
dextérité sont bien supérieurs
à
ceux que peut accomplir la main
humaine. Le poignet du robot,
par exemple, peut faire une
rotation à 360° !
Ce système bénéficie également
au patient :
comme l’intervention
chirurgicale est beaucoup moins
invasive, les douleurs post-
opératoires sont réduites et le
temps d’hospitalisation est plus
court.
UNE OPÉRATION
EN TROIS ÉTAPES
Dans la salle opératoire sont
rassemblées trois personnes :
le patient allongé sur la table
d’opération, le chirurgien qui,
une fois assis à la console, glisse
sa tête dans l’écran vidéo et met
ses mains sur des joysticks, et
l’assistant du chirurgien.
L’opération, assistée par le
robot chirurgical,
débute comme
une « simple » cœlioscopie,
cette chirurgie minutieuse
réalisée à l’aide d’une caméra.
À chaque fois qu’il a besoin d’un
nouvel instrument,
le chirurgien
fait appel à son assistant, qui
vient le fixer sur l’extrémité d’un
des bras du robot.
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