Ce que Benjamin demande pour Noël ?
Des lampes, des leds et des guirlandes lumineuses !
Étrange? Pas vraiment, lorsque l’on sait que cet élève
de 6
e
du collège Henri-Sellier de Suresnes est un
passionné de mise en scène de spectacles.
L’
@
beille
Qu’est-ce qui te plaît le plus
dans ces ateliers ?
Benjamin
J’aime tout fabriquer
moi-même de A à Z. J’ai appris cette
année à utiliser les bons outils, à être
patient aussi. Je passe cinq à six heures
pour chaque maquette de décor, il faut
être minutieux. Quand le travail est
terminé, c’est vraiment super de voir
la maquette s’éclairer comme un mini-
théâtre.
L’
@
beille
C’est une activité que tu
poursuis aussi à la maison?
Benjamin
Oui. J’ai tout plein de
lumières chez moi, mais pas les outils
nécessaires pour créer tout un décor.
En ce moment, je tente de réaliser
le gant d’Iron Man avec son
faisceau lumineux.
L’
@
beille
Tu es un futur éclairagiste ou
scénographe alors ?
Benjamin
Je ne pense pas en faire
mon métier. Mais je me dis que tout ce
que j’apprends là, construire, bricoler…
ça me servira. En revanche, je voudrais
continuer cet atelier l’an prochain,
d’autant que mon tuteur nous a déjà
proposé un projet de spectacle sur
Orphée et Eurydice.
POUR EN SAVOIR +
, rubrique
Éducation jeunesse.
1. Plan pour la réussite à l’école et une meilleure
insertion scolaire qui vise à réconcilier certains
élèves de 6
e
et de 5
e
avec l’école afin de leur
redonner le goût d’apprendre. Dans ce cadre,
chaque élève est inscrit dans un atelier et suivi
individuellement par un tuteur.
L’
@
beille
Depuis quand réalises-tu des
décors de spectacle ?
Benjamin
Ça fait un an que je suis
inscrit à l’atelier « Stop Motion » le
mardi midi dans le cadre de Premis
1
.
J’y apprends à filmer, préparer les
lumières, faire du montage vidéo. Je
participe également le lundi midi à
l’atelier animé par mon tuteur. Là, je
réalise des maquettes pour des décors
de spectacle. Je travaille en ce moment
sur la scénographie du spectacle de
Kirikou.
BENJAMIN
P. 32
N° 24
OCTOBRE 2014
DANS LES COULISSES
D’UN DÉCOR
© Laura Houeix
