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N° 24
OCTOBRE 2014
L’ESS
AU QUOTIDIEN
LES CLEFS DE L’ACTU
L’économie sociale et solidaire
intervient dans la vie de tous les jours.
Mais comment? L’@beille vous invite
à y voir plus clair.
Moi,
je n’avais pas
d’ordinateur. Mes parents
me disaient que c’était trop
cher, jusqu’à ce qu’ils découvrent
cette entreprise qui reconditionne les
appareils informatiques. Ses salariés
sont des personnes en situation difficile
mais qui ont été formés au métier de
reconditionnement. Eh bien, grâce à
eux, mes parents ont pu m’offrir
un ordinateur à tout petit
prix.
Ma mère
fait du jardinage dans un
jardin partagé, juste en bas de
chez moi. Tous les habitants
ont leur petite parcelle de
terre sur laquelle ils font
pousser salades, tomates,
fraises…
Mon
grand frère
ne s’achète que des
vêtements issus du commerce
équitable. Un moyen de
privilégier des conditions de
travail saines et sûres ainsi que
des revenus justes pour les
producteurs.
Mon père
est membre
d’une Amap
(association pour le maintien d’une
agriculture paysanne). Chaque mercredi, il
va chercher son panier de légumes frais et de
saison. Parfois, je vais lui donner un coup de
main. Du coup, à la maison on mange bio et
local. Et surtout, on est solidaires de l’agriculteur
de notre Amap, puisque mon père achète sa
production à un prix équitable et en payant à
l’avance. Le revenu du cultivateur est ainsi
garanti. Autre avantage : la culture
des terres se fait selon des
techniques respectueuses
de l’environnement.
Dans mon
collège,
une entreprise vient
collecter gratuitement
les papiers, les piles
et les consommables
d’impression usagés
pour les recycler.
Ma sœur
a trouvé un emploi comme
animatrice dans une maison
des jeunes et de la culture
(MJC). Cette association de
quartier joue un rôle d’éducation
populaire auprès des jeunes
qui apprennent à devenir
des citoyens actifs et
responsables.
