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N° 21
OCTOBRE 2013
UN OISEAU RARE
ILIÈS
,
Iliès, 14 ans, collégien au Moulin Joly à Colombes,
est un ornithologue en herbe. Depuis deux ans,
c’est sur son balcon qu’il cultive sa passion en prenant
soin de ses cinquante mandarins.
L’
@
beille
Comment t’est venue cette
passion?
Iliès :
Depuis tout petit, j’adore
les animaux, j’aime observer la
nature. Un jour, j’ai trouvé une cage
vide et je me suis demandé ce que
j’allais mettre dedans. J’ai acheté
un couple de cailles
de Chine et j’ai lu
que les mandarins
pouvaient
s’entendre avec
eux. Ça été le
début de mon
élevage.
L’
@
beille
Combien de
temps leur
consacres-tu
par jour ?
Iliès :
Je m’en
occupe avant de
partir à l’école,
et le soir, en
rentrant, je les
nourris, je soigne ceux qui
sont malades, isole les plus agressifs,
place des bagues aux pattes. Je
prends soin des bébés, prépare les
cages et les nids, car je fais aussi de
la reproduction. Je leur consacre tout
mon temps libre.
L’
@
beille
Comment as-tu appris tout ce
que tu sais sur les oiseaux ?
Iliès :
Je pose des questions
sur les forums spécialisés, sur la
génétique par exemple, car c’est
important pour la reproduction,
ou sur les soins pour les guérir.
Je fais aussi partie de la Société
ornithologique de la région
parisienne, à Chelles. Je partage
des informations avec d’autres
passionnés, qui sont tous plus
âgés que moi. Je passe surtout
beaucoup de temps à observer mes
mandarins pour mieux les connaître,
leur plumage, leur couleur et leur
caractère aussi.
L’
@
beille
Tu souhaites que cette passion
devienne un métier ?
Iliès :
J’aimerais beaucoup mais
c’est difficile de devenir ornithologue.
En attendant, dès la fin de l’année,
je vais pouvoir présenter un de mes
oiseaux à un concours. Il faut donc
que je le prépare.
L’
@
beille
Ta maman est contente que
son balcon soit transformé en
volière ?
Iliès :
Elle voit que j’adore ça et
que je m’occupe de mon élevage.
Tant que ça n’envahit pas tout
l’appartement, ça va.
© Laura Houeix
