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LES
CLEFS DE L’ACTU
Tous les enfants ne sont pas traités
comme ils devraient l’être, loin de là.
Le point sur leur situation dans trois pays
très différents : la Bolivie, la République
démocratique du Congo et la Suède.
L’UNION FAIT LA FORCE
Dans ce pays, un enfant sur
trois travaille plutôt que d’aller
à l’école. Ils sont ainsi 850000
à cirer des chaussures, vendre
des journaux ou descendre
chaque jour dans la mine.
Pour empêcher qu’on ne les
exploite, ils ont créé leur
syndicat, l’Union des enfants
et adolescents travailleurs de
Bolivie (Unatsbo). Ce qu’ils
réclament, c’est de bénéficier
des mêmes conditions de
travail que les adultes,
notamment en termes de
protection sociale et de salaire.
Pas question pour eux que le
travail des enfants soit interdit :
ils ont besoin de leur salaire
pour vivre.
LE PARADIS
DES ENFANTS?
La Suède, souvent citée en
modèle, a été l’un des premiers
pays à signer la Convention.
Elle a aussi été le premier
pays au monde à interdire la
fessée, en 1979. Comparés aux
Boliviens et aux Congolais,
les petits Suédois – comme
les petits Français – sont
privilégiés : ils mangent à leur
faim, vont à l’école, bénéficient
de soins de qualité.
N° 21
OCTOBRE 2013
LE DRAME DES ENFANTS SOLDATS
Pauvreté, malnutrition, sida… Dans beaucoup
de pays d’Afrique, la condition des enfants est
catastrophique. En République démocratique
du Congo s’ajoute le fardeau des guerres : 35 %
des combattants sont des « enfants soldats »,
des enfants capturés par des groupes armés et
entraînés à tuer. Cela est pourtant interdit par
la Convention. Ces enfants grandissent dans
la violence et la cruauté. Retourner à une vie
normale est pour eux toujours très difficile.
La Paz
Kananga
Kinshasa
Stockolm
Sundsvall
Santa Cruz
