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HAUTS-DE-SEINE
Événement
Musiciens en résidence
Enfin, cette cité doit également être un lieu de travail
pour des artistes professionnels ou semi-professionnels.
C’est pourquoi la Maîtrise des Hauts-de-Seine dirigée
par Gaël Darchen viendra s’installer dès l’ouverture sur
l’Île Seguin. Cet ensemble composé de plus de quatre
cents enfants estdepuis de nombreuses années le chœur
de l’Opéra national de Paris. Soutenue depuis sa création
par le conseil général, il était naturel qu’elle puisse y
déployer ses activités.
Demême, Insula orchestra, l’orchestre créé par Laurence
Equilbey, viendra s’installer en résidence dans la cité
musicale. Choisi d’abord pour sa qualitémais aussi pour
son projet artistique et d’action culturelle, il est dès à
présent soutenu par le conseil général et développe ses
activités sur tout le territoire. Il sera un vecteur important
du rayonnement de l’Île Seguin.
À ces deux ensembles sont dédiées des salles de répé-
tition, auxquels s’ajoutent d’autres espaces pour des répéti-
tions liées aux productions des deux salles de spectacle
ou à des ensembles choisis par le conseil général pour
des actions culturelles. Il en estdemême pour lesstudios
d’enregistrement.
Un partenariat public-privé inédit
Pour la réalisationde cette cité, leDépartement desHauts-
de-Seine a choisi de signer un contrat de partenariat, en
vigueur depuis cet été, avec ungroupement constituédes
sociétés Bouygues Bâtiment Île-de-France, Sodexo, Ofi
Infravia, etTF1 pour la construction et l’exploitation.
Conclure un partenariat pour réaliser et exploiter un
équipement culturel est une nouveauté. C’est au terme
d’une procédure longue et exigeante que ce groupement
a été choisi sur la base d’un projet élaboré pendant près
d’un an. Les personnalités culturelles et leur enthou-
siasme ont été déterminants.
Le chemin jusqu’à l’ouverture de la citémusicale esttracé ;
elle ouvrira en 2016. Mais d’ici là, en plus de la cons-
truction du bâtiment lui-même, il faut encore s’atteler à
promouvoir ce que sera cet équipement et tisser d’autres
formes de partenariats, avec les équipements culturels
des Hauts-de-Seine par exemple, ou encore avec les
ensembles musicaux du département et les réseaux
professionnels. Car en effet, même si la cité musicale a
vocation à rayonner bien au-delà des frontières dudépar-
tement, elle doit chercher à s’ancrer dans le territoire
en devenant l’un des éléments majeurs de la politique
culturelle départementale et de celle du Grand Paris.
L’espace « partenaires
extérieurs » situé
entre l’auditorium
et la grande salle.
© Shigeru Ban Architects Europe - Jean de Gastines Architectes