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ANTONy

SÉpUlTURE MÉDIÉVAlE

En janvier 2016, un sondage géotechnique a mis fortuitement au jour un

sarcophage maçonné près de l’église Saint-Saturnin d’Antony. Cet édifice est

représentatif de l’évolution de l’architecture religieuse et de l’histoire

régionale. Les techniques de construction de l’art roman primitif, du premier

art gothique et de l’art gothique flamboyant y ont été mises en œuvre grâce

à la pierre de Bagneux.

Dès 829, une chapelle primitive –

Antoniacum cum ipsa capella

– est

mentionnée dans un texte de l’empereur Louis I

er

le Pieux, fils de Charle-

magne, qui confirme la propriété des terres d’Antony à l’abbaye de Saint-

Germain-des-Prés. En 1049, le vocable de Saint-Saturnin apparaît pour la

première fois et, en 1177, l’église devient paroissiale.

Jusqu’à la fin du XIX

e

siècle, Antony est un petit village organisé autour de

son église et de son cimetière où reposent ad sanctos les premiers

Antoniens. Le squelette contenu dans la sépulture maçonnée est celui d’un

adulte placé sur le dos, la tête reposant à l’ouest dans une logette cépha-

lique, les mains placées sur l’abdomen. Cette architecture funéraire soignée

caractéristique des X

e

-XII

e

siècles et la localisation de la sépulture par

rapport à l’édifice,

sub stillicidio

, indique un statut privilégié du sujet inhumé.

Poursuivre des recherches archéologiques sur l’église Saint-Saturnin permet-

trait d’observer le noyau carolingien autour duquel l’édifice s’est développé

et contribuerait à la connaissance d’Antony au Moyen Âge.

Jean-François MODAT

Responsable de l’unité Archéologie.

Service Archéologie et Patrimoine culturel

Voiture de la cérémonie du Sacre, dans laquelle

Pie VII fut conduit à la Métropolitaine de Paris

,

le LL frimaire an LN.

Louis Brion de la Tour fils (LR..-LSMN)

Chez Charles Bance jeune, LSKO.

Gravure rehaussée d’aquarelle

En écho à la réouverture du Musée des

Carrosses de Versailles, la bibliothèque

Paul-Marmottan accueille des prêts de

grandes institutions tout en présentant

sa propre collection de l’époque impériale

au gré de cinq salles d’exposition. Depuis

le réveil de la production carrossière après

la Révolution, jusqu’aux débuts de l’indus-

trialisation des années 1830, l’exposition,

en 160 peintures, gravures, objets et

carrosses, raconte « une histoire typolo-

gique, sociale, mais aussi politique,

évoquant la place de la voiture de

l’Empereur ».

Jusqu’au NK juillet MKLQ. Bibliothèque Paul-

Marmottan, R place Denfert-Rochereau,

Boulogne. Tél. : KL PP LS PR QL.

www.boulognebillancourt.com

bOUlOGNE

CARROSSE IMpÉRIAl

© Bibliothèque Paul-Marmottan – Boulogne-Billancourt

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© CD92/Archives départementales