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PERfORMANCES lyRIquES
Peintre, vidéaste, sculpteuse, plasticienne…Agnès Pezeu expose ses
envolées humaines et animales sur toile à Courbevoie dans un atelier de
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. Guépard de Palmyre, autruche volante et puma grimpent auxmurs.
« J’aime l’ampleur »
Dagovéranienne (habitante de Ville-d’Avray), son repaire
de création se situe aux Arches, à Issy-les-Moulineaux, cet
ensemble d’ateliers d’artistes situé sous le viaduc duRERC.
Sonparcours dans lesHauts-de-Seine estfait de plusieurs
participations au Salon de Montrouge et à la Biennale
d’Issy, ainsi que d’installations monumentales.
Dessein
d’eau
, l’été 2006, auDomaine national de Saint-Cloud, la
révèle par un itinéraire artistique réalisé sur le tracé
aquatique entreVille-d’Avray et le parc historique.Vingt-
sept œuvres sont ainsi suspendues aux frondaisons ou
immergées dans des bassins. Agnès Pezeu aime que ses
réalisations se confrontent aux éléments extérieurs
comme en 2003, au jardin du Luxembourg, où ses toiles
accrochées entre les arbres jouaient avec la lumière.
Hervé Colombet
Jusqu’au 15 mars 2016.
www.pezeu.net«
Dans le cadre d’un projet avec
le Jardin des Plantes j’ai l’énorme privilège d’être en contact
directavec des animaux endormis »
. Une fois leur contour
cliniquement relevé, de retour dans son atelier, l’artiste
laisse couler la peinture sur la toile selon la technique du
dripping
de Pollock.
Par grandes taches, petits points, ou par jets, afin de
traduire desmouvements de repli ou de course, de repos
ou de vitalité.
« Chaque graphisme est adapté à ce que j’ai
perçu de l’animal. »
Sur les murs
Le Guépard de Palmyre
côtoie l’
Autruche volante
, et le
Caracal
fait la rencontre du
Bharal
, un bouquetin de l’Himalaya.
Auparavant, Agnès Pezeu avait expérimenté lors de ses
« performances », cette technique sur le corps humain.
Dans la foulée du relevé d’empreinte, l’artiste peint avec
le souvenir de la rencontre.
« J’épouse une réalité et ensuite
je suis dans l’imagination »
.
© Laurence Godart