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chiffrés suivent l’évolution des effectifs et des

documents recensent les mesures d’hygiène

mises en place spécialement pour ces nouvelles

recrues. Leur accueil s’organise, parfois avec des

idées novatrices : à Levallois et Neuilly, les maires

créent ensemble une maternité ouvrière, crèche

avant l’heure, pour qu’elles puissent allaiter leur

bébé non loin de leur lieu de travail.

Sous les bombes

Dans des courriers datés de septembre 1914, des

citoyens signalent avoir aperçu des avions alle-

mands. Par la suite, des bombardements visant

le cœur de Paris s’abattent parfois sur sa proche

banlieue. Des images de 1915 montrent un raid

aérien de dirigeables zeppelins sur la banlieue

nord de Paris qui fait 30 blessés à Levallois et

Asnières notamment. La censure ne s’exerce

pas encore complètement, ces premiers bom-

matinée avant que les informations venues du

front n’expliquent l’origine du bombardement, à

un moment où personne ne sait de quoi il s’agit.

Pour la première fois, on se sent en danger à

150 kilomètres du front. Des mesures d’alerte

sont prises, un croquis explique aux habitants

comment construire des « tranchées abris » dans

leur jardin.

Après la guerre, le souvenir

La dernière partie de l’exposition s’attache à la

sortie de guerre. Elle évoque le retour des soldats,

les traités de paix de Versailles, de Neuilly, de

Sèvres, la construction du Cimetière américain à

Suresnes, du Monument de l’escadrille Lafayette

à Marnes-la-Coquette et des monuments aux

morts, grâce aux cartes postales et plans détaillés

fournis par les architectes lors des concours

lancés par les villes entre 1919 et 1929.

bardements sont bien documentés et la presse,

dont l’hebdomadaire

Sur le vif

présent en vitrine,

relate l’événement. LesArchives départementales

ouvrent également les dossiers de dommages

de guerre grâce auxquels les personnes lésées

demandent réparation fournissantmaints détails,

photographies, plans et explications.

En 1918, les raids d’avions gothas sont très

réguliers sur Paris et parfois sur le territoire des

Hauts-de-Seinemais ce sont les canons à longue

portée allemands qui changent le visage de la

guerre. Le 23 mars, depuis la ligne de front, le

canon tire sur Paris en visant Notre-Dame et

touche le sud du département. On recense cinq

morts à Malakoff, Fontenay et Vanves. Le rapport

du ministère de la Guerre présent dans l’expo-

sition se montre très précis sur le déroulé des

événements, évoquant un début de panique. «

Ce

ne sont pas des avions 

» écrit-on en début de

en pratique

Exposition jusqu’au 29 mai 2016

Du lundi au vendredi de 9h à 17h

Renseignements et réservations

au 01 41 37 11 02 (visites pour les

groupes jusqu’à 20 personnes)

Archives départementales

des Hauts-de-Seine

137, avenue Frédéric et Irène

Joliot-Curie, 92000 Nanterre

(entrée piétons allée des Bizis)

© Archives départementales des Hauts-de-Seine - Vincent Lefebvre

© BNF Collections Gallica

archives.hauts-de-seine.fr

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Essais de chars d’assaut dans la forêt de Meudon

Le mémorial de l’Escadrille La Fayette à Marnes-la-Coquette.

exposition

Archives départementales