rables dans les parterres des jardins à la française.
Au fil des pages, la réflexion s’organise autour de
l’essaimage du style classique français du XVII
e
siècle et de son influence sur la création paysa-
gère contemporaine ainsi que sur les pratiques
d’aménagement du territoire.
Différentes approches de la gestion quotidienne
de ces sites, de la philosophie de restauration des
jardins, des démarches environnementales mais
aussi des problématiques liées à la fréquentation
des jardins donnent la mesure des défis à relever
pour préserver ces trésors.
L’Héritage d’André Le Nôtre, 15 €
En vente dans les boutiques des trois musées
départementaux
C’est ainsi que laChartedeFlorencedéfinit les jardins historiques en1982. Une idée
largement reprise dans les actes des journées d’étude qui viennent de paraître sur
l’héritage d’André Le Nôtre.
«Monuments vivants »
Cette publication revient sur l’un des temps fort
de l’Année Le Nôtre qui fêtait en 2013 le 400
e
anniversaire de la naissance du célèbre jardinier
de Louis XIV. Ces deux journées ont réuni des
professionnels du monde du jardin, historiens,
jardiniers, paysagistes et gestionnaires de parcs,
mais aussi des amateurs de jardins historiques.
Au cœur des débats, la manière dont l’œuvre
d’André Le Nôtre a été comprise et interprétée
pour arriver jusqu’à nous, la façon dont elle vit de
nos jours et les problématiques liées à la trans-
mission d’un tel patrimoine aux générations
futures. L’ouvrage rassemble une vingtaine de
contributions, dont deux ajouts inédits sur les
perspectives d’avenir du domaine de Meudon et
sur la pyrale du buis, petit papillon dont la chenille
dévore le buis, provoquant des dégâts considé-
dans le parc
Pour en savoir plus sur lesœuvres et chefs-d’œuvre conservés aumusée.
Le château édifié au XIX
e
siècle à l’emplacement
de la demeure de Jean-Baptiste Colbert s’est
transformé en musée en 1937. Il présente
aujourd’hui des fonds anciens en grande partie
venus du musée Carnavalet ou issus d’impor-
tantes donations. On découvre ainsi de très
beaux ensembles de peintures de paysages d’Île-
de-France du milieu du XIX
e
siècle, une galerie de
céramique dédiée à la production des manufac-
tures des environs de Paris, Saint-Cloud, Sceaux,
Creil… Mais aussi des œuvres de François de Troy
ou du mobilier précieux. Autre lieu prestigieux, le
Pavillon de l’Aurore à la coupole peinte par Charles
Le Brun incarne le grand goût français du XVII
e
siècle.
Visites guidées dumusée et du Pavillon
de l’Aurore
Tous les lundis de décembre et chaque
mardi à partir du 20 janvier
À 15h - Rendez-vous au Château - Durée : 1h30
Tarif : 6 € - Tarif réduit : 4,50 €
Dimanches 4 décembre et 1
er
février
Gratuit (1
er
dimanche du mois)
Voyages dans le temps
38
domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.net
visites
Domaine départemental de Sceaux
« Le musée sort
de sa réserve»
Du 17 décembre au 31mars, troisœuvres
d’André Planson (1898-1981), habituellement
en réserve, sont exposées au Château :
Au bord
de la Marn
e (1934),
La Marne à Reuil-en-Brie
(
1949) et
Le presbytère à Saint-Cyr-sur-Morin
(1959) qui a reçu le prix Île-de-France.
Ce « peintre de la réalité poétique » né à la
Ferté-sous-Jouarre s'est installé à Paris après
la première guerre mondiale mais n'a cessé de
peindre son pays natal. La nature - les bords de
Marne en particulier - les femmes et le sport
sont ses thèmes de prédilection.
Au Château – En décembre, tous les jours
sauf lemardi de10h à13h et de14h à17h.
À partir du16 janvier, tous les jours sauf le
lundi de13h à17h
Compris dans le prix d’ntrée du musée.
Tarif : 3 € -Tarif réduit : 1,50 €
© CG92/Willy Labre
Les parterres de broderies réintroduits en 2013, dans le parc, au pied du Château
© CG92/Willy Labre
