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N° 25

FÉVRIER 2015

P. 11

« Je trouve très intéressant

de découvrir le monde de

l’entreprise, particulièrement

la trésorerie. Dans cette option,

on nous fait aussi découvrir

des métiers, comme ceux de

la lutte contre la contrefaçon.

On a également assisté à des

audiences au tribunal, et bientôt

on rencontrera un spécialiste des

effets spéciaux. »

« Je pensais qu’il était plus

difficile de créer une entreprise.

Finalement, cela me plaît.

J’aimerais être esthéticienne plus

tard, je ne sais pas si cela me

servira mais j’ai vraiment appris

plein de choses autant sur la

création de meubles que sur celle

de l’entreprise ! »

« Au départ, j’avais pris une

autre option. Quand j’ai su qu’on

allait créer une mini-entreprise,

j’ai changé d’avis. J’aime bien la

phase de fabrication des meubles

et apprendre ce qu’est le capital

d’une entreprise ou des actions

remboursables. »

© Patricia Lecomte

Yani,

14 ans,

3

e

2

Sophia,

15 ans,

3

e

2

Clémence,

14 ans

3

e

1

3

e

2. Puis, une élève a dessiné le logo :

un carton avec une Terre à l’intérieur.

« Après, ils se sont familiarisés avec des

termes comme action, capital, prix de

revient ou prix de vente,

explique leur

enseignante.

Des notions pas toujours

simples pour eux. »

COMME DE VRAIS PROS

Bientôt, un directeur de banque viendra

leur faire passer des entretiens d’em-

bauche. Munis de leur CV et d’une lettre

de motivation, ils devront se présenter

aux différentes fonctions disponibles

dans la mini-entreprise, P-DG, directeur

des ressources humaines ou respon-

sable de la communication.

« J’aime-

rais bien être directrice des ressources

humaines car le contact avec les gens

me plaît »,

affirme Clémence, 14 ans, en

3

e

1.

Parallèlement à toutes ces étapes, les

élèves ont commencé à créer leurs

meubles. Le premier est une tête de lit

agrémentée d’une guirlande lumineuse

qui change de couleur grâce à une télé-

commande.

« J’aime bien créer de mes

mains,

explique Raphaël, 14 ans, en

3

e

2.

J’ai aidé à dessiner des modèles

et maintenant je fabrique. D’ailleurs,

j’aimerais bien être technicien dans la

mini-entreprise. »

DES ENTREPRENEURS

AU GRAND CŒUR

Dans la classe, les séances se suc-

cèdent dans la bonne humeur.

« Ce

n’est pas vraiment une ambiance de

classe,

sourit Adèle.

On est plus déten-

dus. Et puis, moi qui aime être derrière

un ordinateur, je me suis familiarisée

avec Word et Excel. »

Les élèves espèrent être prêts à la fin de

l’année pour vendre leurs meubles sur

Internet. Si leur mini-entreprise dégage

des bénéfices, ils effectueront un don à

une association et une sortie scolaire.

Une vraie motivation pour ces entrepre-

neurs en herbe.