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N° 23
MAI 2014
Achraf n’a qu’une idée en tête : devenir
pompier. À 15 ans, il s’est engagé dans
la section « jeunes sapeurs-pompiers de
Paris » (JSPP) de la caserne de Nanterre.
Depuis deux ans, il s’y rend chaque
samedi, en parallèle de son bac pro
sécurité et prévention.
DÉCLIC-PASSION
L’
@
beille
Comment as-tu découvert
ta vocation de pompier ?
Achraf :
Je rêvais d’un métier
sans routine et avec de l’action.
Je ne me voyais pas derrière un
bureau. J’ai d’abord pensé à
militaire, mais je souhaiterais aussi
fonder une famille, et donc rester en
France. J’ai commencé par un stage
en troisième à l’état-major de la
brigade à Champerret et je me suis
ensuite engagé dans la section
JSPP à Nanterre.
SE RÊVE TOUT EN
HAUT DE L’ÉCHELLE
L’
@
beille
En quoi consiste
cette formation?
Achraf :
La formation dure deux
ans. On nous apprend les gestes de
premier secours, la prévention incendie
mais aussi l’éducation civique. On fait
également beaucoup de sport. À partir
de la troisième année on devient aide
instructeur, ce qui veut dire que l’on peut
nous-mêmes participer à la formation des
nouveaux JSPP. Pour aller en intervention
par contre, il faut être réserviste. Ce ne
sera possible que plus tard.
L’
@
beille
Qu’est-ce qui te plaît
le plus dans ce métier ?
Achraf :
C’est plus une passion
qu’un métier, et ça, ça me plaît ! C’est
important de pouvoir aider les gens,
même sur des interventions mineures,
on est toujours là pour porter secours.
Et puis, il y a l’adrénaline, aucune
journée ne se ressemble, il faut
toujours être à fond.
L’
@
beille
Alors dans quelques
années, tu seras pompier ?
Achraf :
Oui! Quand je vois
l’évolution entre le moment où j’ai
commencé les JSPP et maintenant,
je me dis que c’est un métier qui va
beaucoup m’apporter. Je suis bien
plus conscient des risques et de mes
responsabilités aujourd’hui. Et puis,
cette formation ouvre beaucoup
de portes, on peut aussi travailler
dans le social, à la Croix-Rouge ou
à la Protection civile.
ACHRAF
© Laura Houeix
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