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Res publica

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150925

Paris Métropole - Bilan de la concertation VF

La première idée

que traduit la présence de contributions sur ce thème dans quasiment tous les débats quels que soient les territoires où

ils se sont tenus

, est que les inégalités sociales sont un problème pour tous, pas uniquement pour les territoires les plus pauvres.

Du point de vue du développement économique, j'ai entendu que l’économiste Thomas Piketty … pense que l'accroissement des inégalités sociales est

néfaste au développement économique de nos sociétés.

Ce sujet des très fortes inégalités sociales au sein de la Métropole ne semble donc pas

être qu'un problème soci

al

mais également un frein au développement économique qu'il convient de lever. /

Le Grand Paris doit à tout prix éviter

le renforcement des inégalités sociales. /

Polycentralité : répartition des richesses : compétitivité.

A noter que quelques rares contributeurs s’interrogent toutefois sur la priorité qui pourrait être donnée à la correction des

inégalités territoriales :

Le Grand Paris est censé promouvoir le territoire, le rendre plus compétitif et performant tout en vendant une certaine qualité de vie.

Les inégalités

territoriales sont existantes et devraient bénéficier des retombées de la Métropole sans pour autant être son principal objectif auquel cas le

Grand Paris ne serait qu'un énième programme social financé par les territoires les plus aisés qui se désengageraient alors du projet.

La seconde est que la MGP représente une chance pour atténuer ces inégalités alors que les élus locaux eux ne peuvent agir seuls

dessus du fait même du rapport entre sociologie du territoire et représentation élective.

En d’autres termes, si les contributeurs sont

soucieux de préserver le pouvoir des maires, ils se disent également conscients que pour parvenir au rééquilibrage qu’ils réclament il est

indispensable d’organiser une stratégie d’ensemble :

Tant que le pouvoir d'aménagement et donc le contrôle sociologique des populations sur leur territoire restera aux mains de ces élus

locaux, les inégalités territoriales ne pourront être corrigés.

/ Ce sont avant tout les élus locaux qui ont peur que la Métropole vienne leur imposer

des décisions. Ils ont chacun un projet politique en lien le plus souvent avec la sociologie de leur territoire. De ce fait il leur est difficile de faire évoluer

cette composition sociologique sans remettre en cause leur projet politique. Par suite,

il me semble illusoire d'espérer que les élus locaux

procèdent d'eux-mêmes à une harmonisation sociologique sur l'ensemble du territoire de la Métropole

. Seul un cadre contraignant, et un PLU

métropolitain me semble un bon début, pourrait changer la donne. »

L’efficacité et la faisabilité de la péréquation sont interrogées

Pour de nombreux contributeurs elle constitue

une condition indispensable du rééquilibrage qu’il s’agisse de péréquation fiscale

ou d’harmonisation du niveau des prélèvements :

Que la future Métropole contribue vraiment à diminuer les inégalités territoriales en matière de logements sociaux et d'emplois,

en mettant en

commun les recettes de la fiscalité des entreprises

comme c'était prévu dans le projet de loi initial. /

Oui à une métropole "Robin des bois" qui

prenne aux riches communes pour redistribuer aux pauvres !

/ Améliorer la péréquation fiscale entre les communes du Grand Paris. /

Meilleure

péréquation entre communes riches et communes pauvres

. / Mutualisation des moyens : ressources / Dépenses. / Plus de richesses réparties

hors Paris -> Grand Paris (atténuer la pauvreté de certains lieux). / Redistribution des richesses de façon équitable. / Rééquilibrage des territoires :

ressources financières. / Rééquilibrage des territoires. Meilleure répartition des richesses. - Déclinée sur différentes thématiques. / Equilibre social