exposition
archives.hauts-de-seine.frd’Auguste Perret qui imagine des immeubles
d’habitation culminant à 200 mètres de haut,
installésà intervallesréguliersentre laporteMaillot
et Saint-Germain-en-Laye.
Rêves urbains et grands travaux
Un concours lancé par la ville de Paris et le Dépar-
tement de la Seine dans les années 1930 marque
le coup d’envoi d’une opération d’aménagement
de grande ampleur sur la zone située entre la porte
Maillotet l’actuelquartierd’affaires.Entémoignent
des dessins, réponses au concours, conservés
aux Archives départementales et exposés pour
l’occasion.
Après la seconde guerre mondiale, la Sarp, société
d’aménagement de la région parisienne, réalise un
plan d’aménagement très précis du quartier. Elle
doit cependant composer avec l’existant : son plan
intègre des aménagements réalisés entre-temps,
en particulier le CNIT, le quartier Bellini ou la tour
Esso, détruite en 1993 afin de laisser place à
l’actuelle Cœur Défense. L’EPAD (Établissement
public d’aménagement de la Défense), créé en
1958, est chargé de mettre en œuvre ce plan. La
première réalisation est la tour Nobel, première
tour de La Défense, aujourd’hui tour Initiale, puis
la tour Générale. Leur genèse est illustrée avec
le fonds de l’architecte Jean de Mailly, concepteur
des deux tours, du quartier Bellini et du CNIT, avec
Robert Camelot et Bernard Zehrfuss. Par ses plans
grand format, ses notes et ses dessins conservés
aux Archives départementales, c’est sa vision, son
idée de départ qui se livre au visiteur d’aujourd’hui.
D’autres photographies et documents d’archives
racontent la construction des tours dites de
2
e
génération, érigées dans les années 70 dont la
tour Fiat, devenueAreva.
L’exposition parle également des transports,
de la gare engloutie sous la dalle, et permet de
comprendre l’évolution du dispositif. Elle évoque
La statue de La Défense de Paris sur un terrain vague
pendant les travaux d’aménagement du quartier. Vers 1975.
Les tours Atlantique, Crédit Lyonnais et Générale vers 1975.
Cliché Eddie Kuligowski.
© Archives départementales des Hauts-de-Seine
© Archives départementales des Hauts-de-Seine