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Autres parcs et jardins départementaux
Sternes, grèbes huppés, aigrettes, butors,
martins-pêcheurs, hérons…, une foule d’oiseaux
– des migrateurs et des sédentaires – se posent
aux abords des Tilliers. Poumon vert du nord des
Hauts-de-Seine, le parc des Chanteraines constitue
une halte naturelle. L’étang de 9,5 hectares était
autrefois un lieu de baignade avec une plage
saturée demonde l’été. Elle a été fermée en2007
à la suite de nombreux problèmes de sécurité et
d’hygiène. Le calme revenu, les oiseaux se sont
réapproprié les lieux. Les roselières ont remplacé
le sable de la plage. «
Nous avons constaté qu’il
y avait de plus en plus d’oiseaux, mais aussi une
plus grande variété d’espèces
, explique Farid
Chikh, le responsable du parc des Chanteraines.
En complément, nous avons également créé
une petite mare, alimentée par le lac et les eaux
de ruissellement, pour favoriser l’installation
des batraciens et des libellules, indispensables à
l’écosystème.
»
Dès 2005, le Conseil départemental décide de
nouer un partenariat avec la Ligue de protec-
tion pour les oiseaux : les Chanteraines sont
désormais un refuge LPO et deux observatoires
sont installés. Cela implique d’assurer une veille
écologique de la faune sauvage, de dresser
des inventaires ornithologiques, de valoriser le
patrimoine local et de sensibiliser le grand public
à la biodiversité. En 2012, une exposition perma-
nente est ainsi installée à l’occasion des 100 ans
de la LPO, un excellent outil de découverte des
espèces locales.
Des vues différentes à chaque observatoire
En 2015, la construction d’un parcours orni-
thologique avec cinq observatoires disséminés
Ouverts cet automne, cinq observatoires cernent l’étang, offrant des points de
vue uniques sur l’avifaune. Le printemps est la saison idéale pour l’observation.
Un parcours ornithologique
au lac des Tilliers
© CD92/Willy Labre
Le lac des Tilliers