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e simple énoncé des chiffres est un premier indicateur : 2 500 dessins, 9 500 estampes, 4 000 photographies, dont près de mille clichés argen- tiques d’Eugène Atget. Dans ce vaste ensemble, le thème des jardins s’est révélé prépondérant, par la quantité et la qualité desœuvres qu’il permettait de rassembler. L’expo- sition Dessiner un jardin reconstitue, selon un parcours chronologique, l’histoire des jardins en Île-de-France, depuis le modèle classique qui culmine à Versailles, avec André Le Nôtre (1613-1700), jusqu’aux jardins restaurés après la Révolution. Elle décline également différentes manières de représenter les jardins, grâce à plusieurs plans de création ou d’état, vues topographiques ou dessins sur lemotif. Le parcours de l’exposition débute par l’évocation des grandesdemeures royales etprincièresqui, à l’exemplede Versailles, ontdiffusé lemodèledu jardinclassique sous le règne de Louis XIV : Saint-Cloud, Chantilly, Sceaux et Meudon.Dessins etestampes topographiquesdressentle portraitd’unroyaumesomptueuxetordonné : unenature soumise à la main de l’homme, de grandes allées recti- l DESSINER UN JARDIN REFLET D’UNE COLLECTION REMARQUABLE L’exposition Dessiner un jardin met en valeur le fonds d’arts graphiques dumusée du Domaine départemental de Sceaux. Ce fonds méconnu, présenté partiellement à l’occasion d’expositions temporaires, est d’une richesse et d’une diversité remarquables. Jusqu’au 1 er septembre. Antoine-Ignace Melling, Le Château de Ris-Orangis , 1811, aquarelle avec rehauts de gouache sur papier. SCEAUX Exposition par David Beaurain chef du service des publics au musée du Domaine départemental de Sceaux © CD92 / MDDS

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