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L’hôtel particulier construit en 1929 par Raymond Bornay dans la courbe de la rue du Belvédère . Avec son oculus, sa balustrade et ses symétries très simples, il incarne le retour à un certain classicisme typique de la fin des années 1920. À gauche, l’arrière de l’ensemble d’immeubles collectifs construits en 1931 par Constant Lefranc entre la rue du Belvédère et la rue de la Tourelle ( page de droite). Presque voisine de la maison Bornay, la résidence-atelier qu’André Lurçat a conçu en 1926 pour la suisse Froriep de Salis sur « un terrain fort exigu » et composée d’un bloc atelier en façade avec la grande baie de l’atelier et d’un bloc habitation auquel on accède par un passage sous pergola . L’ensemble est surmonté d’un toit-terrasse qui compense la petite taille du jardin. BOULOGNE- BILLANCOURT Architecture À Morizet, Le Corbusier propose deux grands projets pour continuer sur sa lancée : en1935unnouveauquartier de 5 500 logements au débouché du pont de Saint-Cloud et de la future autoroute de l’Ouest, déjà programmée, et en 1938 une grand place à la flamande pour clore l’envi- ronnement de la nouvelle mairie. Aucun n’aboutira car Morizet a déjà bien du mal à remplir les vides créés par son chantier majeur en ces temps de disette financière. Mais le fait que Le Corbusier ait consacré tant de temps à des projets boulonnais (nous verrons qu’il y en eut d’autres)montrebien l’importancequ’avait la villepour la jeunearchitecturede l’époque, etpas seulementenraison de la conscience urbanistique aiguë de son premier édile et de sa grande influence dans les hautes sphères admi- nistratives de l’agglomération.