Revue Vallée de la Culture n°8 - page 100

GENNEVILLIERS
Contemporains
LE TRIO
DU LUTH
Quand Gennevilliers confie la construction de son nouveau centre
culturel et social Aimé-Césaire à Rudy Ricciotti, l’architecte du Mucem,
le musée du Marseille capitale euro-péenne de la culture 2013, et sa
décoration intérieure à l’artiste nomade Hervé Di Rosa…
O
n connaissait Gennevilliers cultu-
rellement pour son T2G, le centre dramatique national
de création contemporaine, pour sa Presse Bliss, au titre
du patrimoine industriel… il faudra désormais compter
depuis le 27 septembre 2013 avec l’Espace culturel et social
Aimé-Césaire. Un lieu situé en plein cœur du quartier
du Luth, là où la trop fameuse barre Gérard-Philipe,
longtemps la plus longue du « 92 », a été rompue. Le
quartier, dument inscrit dans le projet de rénovation
urbaine de l’Anru (225 millions d’euros), est en pleine
mutation. Alors que le tramway arrive, il fallait, selon
Jacques Bourgoin, lemaire deGennevilliers
« désenclaver
le quartier, l’ouvrir à tous les Gennevillois »
, car ce centre,
« facilitateur de vie culturelle, dans un esprit intergénéra-
tionnel, a été construit avec et pour les habitants…»
. Ainsi
abrite t-il à la fois un centre social, une médiathèque et
une salle polyvalente accueillant expositions et
« rencontres débats », entre autres celles de l’Université
populaire. Une terrasse ornée de pots à la Raynaud vient
couronner l’ensemble. Sur les quelque dixmillions d’euros
nécessaires à sa construction et à son équipement,
près de 3,8.millions viennent du conseil général et plus
de 2,6 millions de la ville. L’État et la région complétant
le dispositif financier.
CÉSAIRE, RICCIOTTI, DI ROSA
© CG92/Jean-Luc Dolmaire
© CG92/Jean-Luc Dolmaire - ADAGP, Paris 2013
De gauche à droite :
Rudy Ricciotti et
Hervé Di Rosa, lors
de l’inauguration
le 27 septembre 2013.
Le totem créé
par Hervé Di Rosa,
intégrant le buste
d’Aimé Césaire.
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